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13 / 01 / 2023 | 104 vues
Steve CURIER / Abonné
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La CAT dit « Non à la retraite à 64 ans ! »

La C.A.T appelle au rassemblement des salariés, au-delà des divergences entre organisations syndicales, ce jeudi 19 janvier 2023 pour dire « Non » à la Réforme des retraites.  
 

Cette démarche unitaire est fondamentale pour lutter contre la réforme des retraites qui constitue un profond bouleversement du système actuel à travers un programme de régression sociale. Entre la modification de l’âge de départ à la retraite à 64 ans et le nombre de trimestres cotisés pour une pension à taux plein, cette réforme touche l’ensemble des actifs   et tout particulièrement les classes populaires dont on accentue la précarité.  
 

"Après plus de vingt ans de réformes successives, le problème des retraites n’est plus un problème financier. Les travaux du Conseil d’Orientation des Retraites, qui font référence, le montrent : pour la première fois depuis des décennies, les perspectives financières permettent d'envisager l'avenir avec « une sérénité raisonnable » selon le Comité de Suivi des Retraites. L’enjeu aujourd'hui n’est donc pas de repousser l’âge ou d'augmenter la durée de cotisation" (Passage extrait du programme d'Emmanuel Macron 2022). Il n’y a en l’occurrence aucune urgence financière. 
 

En résumé, cette réforme prévoit : 
 

La mise en place d’un âge pivot - modifiable - par l’instauration d’une décote si l’on part plus tôt, 64 ans pour toute personne qui prend sa retraite dès 2027, puis toujours plus tard par la suite… 


Vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive. De ce fait, l’âge légal de 62 ans est inopérant car il y a une décote jusqu’à un âge dit « d’équilibre ». 


La possibilité éventuelle de partir à 62 ans, à taux plein, avec une reconnaissance de la pénibilité…  


L’espérance de vie est indubitablement impactée, pour les salariés les plus précaires, dont on peine à reconnaitre la pénibilité des métiers… 


En définitif c’est « métro, boulot, caveau ». 


Face à cette réforme injuste et brutale, cette mobilisation intersyndicale doit permettre de travailler, à une justice sociale, pour des alternatives possibles à la stabilité financière du régime. 

Unissons-nous tous ensemble pour être entendus ! 

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