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19 / 06 / 2020 | 134 vues
Christine Simon / Abonné
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Nouvelle organisation de travail au courrier : l’individuel contre le collectif

Le 11 mai, la Poste a instauré une nouvelle organisation de travail mais qu’en est-il exactement ?
 

Une séduction trompeuse
 

Sous couvert de crise sanitaire, la Poste a unilatéralement décidé de réduire le nombre d’agents présents le samedi à la distribution. La proposition de trois samedis de repos pour un samedi travaillé est bien attrayante. Individuellement, bénéficier de vrais week-ends est une vieille revendication ! La Poste serait elle atteinte d’un accès de bienveillance soudaine ?


Subtilité ou machiavélisme ?


Sans doute un peu des deux puisque, en guise de cadeau, celui qui donne n’est pas celui que l'on croit. Quel est donc le prix à payer (parce qu’il y en a un) ?
 

  • Trois mille tournées en moins sur l’ensemble du territoire.
  • Suppression de milliers de CDD et de contrats d’intérim.
  • Fin des positions de travail pour les facteurs de cycle.
  • Fin du titulaire de quartier le samedi.
  • Vente de quartier à la trappe.
  • Sécabilité tous les jours.
  • Des conditions de travail dégradées.
  • Remise en cause du temps partiel.
  • Fin des accords protecteurs aux niveaux national et local.

 

Une vieille recette consiste à opposer l’individuel au collectif. Dans son laboratoire, véritable « cogitarium », axé sur la rentabilité et la productivité, elle sait que ça peut marcher. Tout cela a valeur de test pour les organisations futures. Attention aux lendemains qui déchantent...

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