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01 / 04 / 2019 | 686 vues
Christian EXPERT / Abonné
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Pour le dossier médical papier (DMP)

La confidentialité des données médicales est un enjeu de santé publique et de société tout court


A l’heure de l’interconnexion permanente, des malwares ou autres ransomwares, des tentatives de piratage de toutes les bases y compris celles de la CNAM la protection des données personnelles mérite que l’on s’interroge sur les supports.


Le dossier médical informatisé doit être hébergé par un hébergeur agréé.


Les données doivent être cryptées de bout en bout mais cette sécurité est-elle certaine et absolue ?


Certes non.


La garantie de préservation de secret médical « informatique « n’est pas absolue dans la plupart des cas.


En effet :
 

  • Les mots de passe peuvent être enfantins de type 1234 voire 123456 ou password ou le nom du chien ou le prénom d’un des enfants

  • Par paresse on le donne à son auxiliaire médical ou sa secrétaire pour une urgence sans le changer plus tard

  • Qui n’a pas utilisé une clé USB personnelle pourrie jusqu’à l’os par les virus importés de son propre matériel non ou mal sécurisé ?

  • Qui n’a pas utilisé son adresse mail perso à partir du PC professionnel ?

  • Ou pire qui n’a pas utilisé l’adresse mail professionnelle pour s’inscrire sur un site quelconque ?

  • Le cabinet médical a-t-il une maintenance firewall ou antivirus de qualité suffisante ?

 

L’informatisation des dossiers médicaux constituent apparemment un risque majeur de divulgation de données personnelles médicales.
 

Quelle alternative à la conservation des dossiers médicaux pour plus de sécurité ?
 

Le dossier papier constitue peut-être l’alpha et l’Oméga de la protection des données personnelles.
 

  1. Le cryptage des données
     

Ici il est naturel et systématique.
 

En effet qui peut s’enorgueillir de pouvoir déchiffrer sans difficultés l’écriture des médecins (même les plus chevronnés des casseurs de code que sont les pharmaciens s’y cassent parfois les dents) ?
 

Il arrive assez souvent que l’auteur lui-même des données écrites ne parvient pas à se relire c’est dire la puissance du cryptage des données.
 

Encore plus fort ! certains médecins utilisent un surcodage en utilisant un cryptage personnel.
 

Exemple : CCLL ? signifie que le patient ne parvient pas à emmagasiner correctement les informations que lui délivrent le médecin. En clair après décodage (CON COMME LA LUNE). C’est une anecdote authentique


Les abréviations diverses et toutes personnelles fourmillent dans les dossiers médicaux papiers et nous pouvons mettre au défit quiconque de craquer ces ultimes codes

 

  1. Fiabilité d’accès
     

Vous connaissez tous les aléas de l’informatique :
 

  • Plantage du réseau qui devient inaccessible pour diverses causes la principale étant les pannes internet

  • Plantage par BUGS (insectes) informatiques
     

Et soudain vous vous trouvez nu et démuni sans données antérieures….


La solution : le dossier papier à portée de main à volonté toujours fiable toujours présent et accessible.

 

Pas de bugs donc ?

 

Et bien si le papier n’est pas à l’abri de BUGS ou plutôt de poux des livres.

Les psoques ou poux des livres peuvent s’attaquer à vos données médicales « papiers ».

Mais rassurez vous il est facile de s’en débarrasser ! rien à voir avec un ransomware ou une panne réseau internet par section du câble optique qui dessert votre quartier
 

Conclusion
 

Une seule alternative raisonnable pour lutter contre le piratage informatique et la préservation du secret médical en santé :

Le retour au dossier papier

Pas de RGPD ! Mais le DMP, le Dossier Médical Papier

Mais attention il faut un dispositif anti-incendie fiable !

 

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