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21 / 03 / 2019 | 211 vues
Yves Kottelat / Membre
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PSE « version fonction publique » au Conseil régional Grand-Est

Plus de 500 suppressions d’emplois fermes sont en cause.
 

Depuis le début de l’année, l’administration a multiplié les groupes de travail pour avancer sur deux sujets qui devraient concerner l’ensemble des agents : « dotations en effectifs » et « temps de travail ».
 

Mardi 12 mars, les organisations syndicales se sont réunies une quatrième fois (sur cinq réunions prévues), pour échanger sur la feuille de route des effectifs à pourvoir uniquement dans les établissements scolaires.
 

À force de demander des éléments d’appréciation et avec bien du mal, l’administration a dévoilé les objectifs visés.
 

Qu'en est-il vraiment ?
 

1 003,6 équivalents temps plein (ETP) supprimés au sein des lycées dont 541 ETP, soit environ 600 suppressions de postes, principalement les postes d’entretien polyvalents et 462,6 ETP, soit environ 500 postes consacrés au déploiement des équipes mobiles d’ouvriers professionnels (EMOP) et à des postes de titulaires remplaçants mobiles (TRM).
 

Les syndicats CFTC, CGT, FO, FSU et UNSA dénoncent une suppression inadmissible d’emplois menant à une dégradation des conditions de travail des agents, laquelle implique de graves conséquences sur les conditions d’accueil du public et des lycéens dans le Grand-Est.
 

L’exécutif répond à l’injonction du gouvernement de respecter la fameuse « règle d’or » qui consiste à limiter l’augmentation du budget de fonctionnement de 1,2 % par année, afin de supprimer 70 000 postes dans la fonction publique territoriale.
 

Les organisations syndicales font l’objet d’un chantage qui est de cautionner la suppression des postes pour compenser des évolutions indemnitaires soi-disant positives pour des catégories limitées de personnel.
 

En résumé, la région demande aux représentants du personnel d’accepter l’amélioration, à la marge, d’aspects salariaux à condition d’accepter que le personnel soit la variable d’ajustement tout en le faisant travailler dans un environnement dégradé extrême.
 

Cette politique de suppression d’emplois chez les ATTEE s’ajoute aux multiples réorganisations des services administratifs de notre collectivité depuis cette fusion, lesquels ont eu pour effet une surcharge de travail, une désorganisation et une démotivation légitime des agents et ce n’est pas fini. Tout cela est inacceptable !
 

Pour cela, les cinq syndicats avaient lancé un appel à tous les agents afin d’agir le 19 mars 2019, en venant manifester devant les hôtels de région à Metz, Châlons-en-Champagne et Strasbourg et devant les maisons de région.

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