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14 / 11 / 2016 | 9 vues
Vincent Hernandez / Membre
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Remise en question des activités sociales dans les IEG

Des négociations se sont engagées entre les organisations syndicales et les employeurs, suite aux baisses consécutives du financement des activités sociales et culturelles de la branche des industries électriques et gazières, à savoir moins 70 millions d'euros sur trois années.
 
La feuille de route des employeurs a progressivement révélé un objectif de remise en cause profonde du fonctionnement et des moyens des activités sociales et culturelles.
 
Celle-ci a conjointement été élaborée entre les principaux intéressés. Sur cet aspect, notre fédération est restée libre et indépendante.
 
La déstructuration économique et juridique des entreprises et la baisse de la consommation nous ont été présentées comme justifiant le caractère inéluctable d’un bouleversement du mode de financement historique.
 
Ainsi, le démantèlement des entreprises historiques, auquel notre organisation syndicale s’est toujours opposée, porte bien à conséquences sur le financement des activités sociales.
 
L’interpellation de notre fédération quant à l’incidence de la loi NOME sur la baisse du financement du 1 % était absolument fondée. Ces conséquences prévisibles étaient connues car voulues par les employeurs et les pouvoirs publics.
 
Les travaux se sont engagés sur les points suivants :
 
La restauration méridienne : la reprise de cette activité par les employeurs a dans un premier temps été envisagée. Un court moment, il a été question que les salariés soient
repris au statut. Dès l’annonce de leur transfert vers un repreneur de la restauration collective privée, nous avons clairement exprimé son désaccord.
 
Notre fédération a fait des propositions telles la création de restaurants inter-entreprises, la renégociation de la convention de 1988 et l’instauration de chèques-repas pour les 3 salariés sur 5 qui ne bénéficient pas d’un point de restauration sur leur lieu de travail.
 
Au-delà de la restauration méridienne, nous revendiquons la mise au statut des salariés
conventionnés et le respect des droits acquis.
 
Si nous partageons la nécessité de viabiliser le mode de financement des activités sociales et culturelles afin d’assurer leur pérennité, la préservation des fondamentaux et l’identité même des organismes sociaux est indispensable et explique notre détermination.
 
Ce sont là les raisons pour lesquelles notre délégation a quitté la séance en début de commission paritaire de branche le 10 novembre 2016, après lecture d'une déclaration expliquant notre positionnement.
 
Nul scénario ne serait viable :
  • sans une réelle définition du périmètre de financement,
  • sur la base d’une masse salariale.
Notre fédération ne saurait valider un tel échec programmé.
 
C'est pourquoi nous n'entendons pas participer au sacrifice des salariés des activités sociales et ne l'acceptera pas. Il est hors de question de brader les acquis sociaux des électriciens et gaziers.
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