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08 / 12 / 2015
Sebastien Darrigrand / Membre
Articles : 57
Inscrit(e) le 05 / 12 / 2008

Compte personnel d'activité : l'UDES défend un dispositif inclusif et progressif

La négociation autour du compte personnel d’activité (CPA) s’ouvre entre les confédérations syndicales de salariés et les organisations patronales interprofessionnelles (MEDEF, CGPME, UPA). L’UDES, en tant qu’organisation patronale multiprofessionnelle, porte des propositions qu’elle entend défendre à l’occasion de cette négociation.

Le public visé

L’UDES rejoint une conception universelle du CPA englobant salariés, fonctionnaires, travailleurs indépendants et demandeurs d’emploi. Pour l’Union, doivent également bénéficier de ce compte, les titulaires de contrats de travail spécifiques (contrats aidés et d’insertion), les travailleurs en établissement et service d'aide par le travail (ESAT), les stagiaires et les personnes en service civique ainsi que les bénévoles.

Les principes de fonctionnement

Le CPA doit prioritairement sécuriser et faciliter les mobilités professionnelles des individus, au profit d’un marché du travail et d’une économie plus réactive et améliorer la conciliation des temps de vie. La mise en place de ce dispositif ne doit néanmoins pas générer de nouvelles contraintes pour les employeurs (administratives, financières…).

La mise en œuvre

Elle doit être progressive afin d’assurer la viabilité du CPA. L’UDES souligne le besoin de stabilité absolue des employeurs alors même que le compte personnel de formation (CPF) et le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) sont en cours de mise en œuvre. Par ailleurs, l’UDES plaide pour un mécanisme d’abondement en faveur de publics ciblés (personnes éloignées de l’emploi, jeunes sortant du système éducatif sans diplôme) qui relèverait de la solidarité nationale et qui serait donc financé par l’État et les régions.
 
Au-delà de ces propositions, l’UDES demande à intégrer le groupe de travail quadripartite (État, régions, organisations syndicales et patronales interprofessionnelles) qui se réunit en parallèle de la négociation sur le CPA. L’Union souhaite que ce groupe soit ouvert aux organisations patronales multiprofessionnelles, aux mouvements issus de la société civile, à des représentants, des bénévoles, des associations ou encore des organismes de protection sociale afin de permettre l’exercice d’une large concertation autour de ce sujet.

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Comptabiliser mois après mois de pseudo droits des salariés serait contre productif et tournerait le dos à 60 ans d'assurances sociales. On le voit avec le Compte Personnel de Formation : l'Etat s'épuise à compter des heures de formation soit inutiles soit insuffisantes (on ne change pas de métier en 150 heures) soit non financées (la formation de 3 200 heures hors temps de travail pour devenir ergothérapeute) A l'avenir on pourrait aussi instituer un système identique de comptage de droits pour bénéficier de la sécurité sociale - 100 points pour un détartrage de dents, - 5 000 points une opérations de l'appendicite et enfin - 100 000 points pour une opération à cœur ouvert. Il faudrait que les pouvoirs publics arrêtent ce délire de systèmes d'informations irréels, stupides et couteux (ne plaisant qu'aux médias). Les Français ont besoin de travailler, de maîtriser leur destin économique et social pas de compter des heures ou de cumuler de pseudos droits.