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22 / 12 / 2014 | 12 vues
Olivier Bredeloux / Membre
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Inscrit(e) le 26 / 02 / 2014

Pour une vraie dynamique en matière de travail et de handicap

Faire avancer la reconnaissance du handicap au sein de nos entreprises passe par une somme de bonnes pratiques qui ne laisse rien ni personne de côté.

Que ce soit dans la vie professionnelle, la formation, les aides financières ou encore les activités sociales, notre engagement consiste à faire vivre les accords de handicap signés, de manière dynamique, énergique et proactive.

Une vie professionnelle facilitée

Logement, mobilité et accessibilité sont autant d’éléments d’accomplissement professionnel pour les agents handicapés. 

Pour notre fédération, l’entreprise doit prendre en charge les déplacements professionnels du salarié handicapé. Lorsqu’elle décide une réorganisation nécessitant le déménagement du salarié RQTH [1], l’employeur doit prendre en charge la contrainte de l’aménagement spécifique de son logement.

L’aménagement et l’anticipation des postes de travail avant l’arrivée d’un salarié handicapé est une priorité incontournable. Tous les bâtiments non industriels occupés par les entreprises des IEG doivent être accessibles aux salariés RQTH, quels qu’ils soient. 

Les entreprises doivent prendre en compte les spécificités de chacun en favorisant des absences rémunérées supplémentaires dans le cadre d’examens particuliers liés à la pathologie ou pour un salarié qui a un enfant avec reconnaissance de handicap reconnue.

Tous les emplois doivent être accessibles au salarié RQTH, sauf dans le cas d’incompatibilité totale liée à la pathologie.L’emploi de correspondant handicap d’entreprise doit être décrit dans une fiche de poste et être considéré comme un emploi à temps plein.

Le correspondant handicap de l’entreprise doit être clairement identifié vis-à-vis de l’ensemble des salariés.

La formation, clef de la réussite


Les managers doivent être sensibilisés à l’approche du handicap au sein de leur équipe ; pour cela, ils doivent être formés à la gestion des handicapés.

Le suivi annuel des formations des salariés RQTH doit permettre de s’assurer que ceux-ci ne sont pas pénalisés en matière de formation. Ce suivi est à réaliser à tous les niveaux de l’entreprise.

Afin de faciliter l’embauche de salarié handicapé au sein des IEG, les entreprises peuvent participer au financement des études de handicapées en vue de leur recrutement.

Favoriser différentes formations permettra la promotion des salariés handicapés tout au long de leur carrière, quitte à en adapter le rythme.

Les aides financières

Pour notre fédération, des aides financières complémentaires s’articulent autour des contraintes externes liées à l’activité du travailleur handicapé. De même, nous revendiquons des bonifications spécifiques.

Les entreprises doivent participer aux frais des trajets domicile travail des personnes RQTH.Les entreprises doivent aider les personnes RQTH dans la recherche de logement adapté à leur handicap.

Elles participent, à titre bénévole, à l’aménagement des logements des salariés RQTH. Les entreprises doivent étudier la possibilité pour les salariés ayant un enfant handicapé reconnue d’épargner avec abondement de l’entreprise sur des placements (PEE et autres…).

 

La vie des accords : renforcement du qualitatif

Les entreprises doivent sensibiliser les salariés handicapés aux démarches administratives nécessaires à la RQTH et à son renouvellement.

Les entreprises doivent intégrer des indicateurs qualitatifs en complément des indicateurs quantitatifs dans les accords sur le handicap.

Elles doivent aussi décliner annuellement ces indicateurs. Les entreprises doivent s’appuyer et s’aider réciproquement  avec les correspondants handicap de la fédération FO énergie et mines pour contribuer à une réelle dynamique des accords sur le handicap au sein des IEG.

Activités sociales pour tous

Notre fédération propose :
  • le droit aux vacances pour tous y compris les jeunes en situation de handicap qui ne peuvent pas participer à des séjours ordinaires ;
  • les vacances comme un moment de répit pour les salariés qui doivent s’occuper d’un de leurs proches handicapé ;
  • une communication adaptée à tous les types de handicap ;
  • permettre à tous les bénéficiaires justifiant une reconnaissance du handicap dès 50 %  d’accéder aux activités sociales et aides sociales ;
  • le suivi des orphelins majeurs handicapés afin qu’ils conservent leurs droits ;
  • des aides aux aidants.

Le maintien d’une vraie dynamique, les réalisations concrètes dans des différents domaines contribueront  à faire progresser et évoluer le milieu du travail et handicap ; c'est ce à quoi nous entendons nous employer.


[1]  Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.

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