Les avantages du télétravail sont à présent bien connus.

Il permet de construire un meilleur équilibre entre ses différentes vies : voyageur/automobiliste, salarié, parent, citoyen. Être plus heureux conduit naturellement à mieux travailler. C'est aussi une rétribution « gratuite » du salarié, qui économise frais de transports, CO₂, stress et temps.

Il n'est pas anodin de relever qu'un journaliste, contactant récemment  les réseaux syndicaux, ait échoué à trouver un télétravailleur insatisfait de son sort.

Pourtant, ce télétravail doit s'inscrire dans une vraie relation de confiance, sujet qui blesse vis-à-vis de certaines pratiques manageriales et ramène la question de la capacité du manager à travailler par objectifs et plannification plutôt que par le contrôle du temps et l'exigence de réactivité.

Point de difficulté complémentaire, la perte de liens de socialisation avec la trop grande cote-part de temps en télétravail, contrepartie de temps de transports de plus en plus impossibles dans certains endroits.

Le développement de tiers lieux (27^ème région, Aquitaine, Midi-Pyrénées...) est une réponse assez innovante et intéressante. Il permet de maintenir une dynamique de sociabilisation, en partageant des bureaux par zone de proximité de son domicile. L'intérêt des salariés pour ces espaces plus où moins partagés ne faiblit pas, comme le montre le succès continu du programme d'IBM (lancé en 1999) et ses 5 tiers lieux IBM en région parisienne.

Seriez-vous prêt à expérimenter un peu de liberté pour vos salariés ?

En savoir plus : étude détaillée du cluster green (français).