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24 / 02 / 2011 | 63 vues
Jean Yves Brun / Membre
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La restructuration des centres régionaux des pensions : une réforme dans la réforme.

En 2009, la Direction Générale des Finances Publiques a lancé la réforme de la gestion des pensions de fonctionnaires.

Initialement structurée autour du service des pensions de Nantes et des centres régionaux des pensions (CRP), l’organisation de la gestion des pensions s’articulera dès cette année dans le cadre du service des retraites de l’État (SRE), créé par décret du 26 août 2009, et des centres de gestion des retraites (CGR).
 

  • Aujourd’hui, près de 1 000 agents assurent cette mission de service public dans l’intérêt des pensionnés de la fonction publique d’État.

La réforme devrait amener à terme la disparition de près de 30 % des emplois.

Parallèlement, 12 centres régionaux des pensions (Amiens, Besançon, Caen, Chalons, Créteil, Dijon, Grenoble, Lyon, Metz, Nice, Rouen et Strasbourg) seront supprimés en 2011 et leurs activités sont transférées vers 11 centres de gestion des retraites : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Limoges, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris, Rennes, Toulouse et Tours. 

Dès la création du SRE, le syndicat FO de la DGFiP a marqué son opposition à cette restructuration qui, à ses yeux, préfigure la création d’une caisse de retraite des agents de l’État.

Aujourd’hui, il en dénonce les conséquences sur les personnels des CRP supprimés, qui sont contraints à des changements de mission et d’affectation tout en assurant des charges supplémentaires pour assurer la migration des pensions vers les CGR.

Pour les agents des CGR, c’est la question de la réalité des emplois affectés à ces nouvelles structures qui est posée. D’autant plus, que les agents redoutent que ces structures ne deviennent purement et simplement que des centres d'appels aux conditions de travail dégradées. FO-DGFiP a d’ores et déjà appelé les personnels à envisager tous les moyens d’actions, y compris la grève, pour faire valoir leurs droits.

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