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16 / 11 / 2009 | 53 vues
Thierry Amouroux / Membre
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Vaccination H1N1 : 91 effets indésirables dont 4 cas graves

Dans son bulletin de suivi de pharmacovigilance des vaccins couvrant la période 21 octobre/10 novembre, où seuls les professionnels de santé pouvaient être vaccinés, l’Afssaps compte 91 cas d’effets indésirables dont 4 graves.

Après quelque 100 000 vaccinations de personnels de santé contre la grippe H1N1, 91 cas d’effets indésirables ont été signalés dont quatre cas « graves » qui ont nécessité une hospitalisation, a indiqué vendredi l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé.

Dans son bulletin de suivi de pharmacovigilance des vaccins couvrant la période 21 octobre-10 novembre, où seuls les professionnels de santé pouvaient être vaccinés, l’Afssaps note que « la majorité des cas rapportés (91 %) a été d’intensité bénigne à modérée. » Tous ont reçu une injection du vaccin Pandemrix de GlaxoSmithKline, le seul actuellement disponible en France.

Quatre cas graves


Les quatre cas d’effets « graves » concernent deux affections neurologiques (dont le cas « probable » de syndrome de Guillain-Barré cité jeudi soir par le Ministère), une réaction allergique et une affection respiratoire :
  • Un homme de 34 ans, qui avait déjà souffert il y a 12 ans de « troubles neurologiques à type de paresthésie » avec engourdissement des membres inférieurs, a ainsi présenté des signes cliniques comparables trois jours après l’injection du vaccin. Des examens sont en cours pour établir la cause, le patient est toujours hospitalisé et son état « s’améliore ».
  • La femme de 37 ans soupçonnée d’être atteinte du syndrome de Guillain-Barré n’avait pas d’« antécédents médicaux particuliers ». Elle a présenté « des paresthésies (fourmillements, troubles de sensibilité), ascendantes des pieds jusqu’au cou et irradiant vers les membres supérieurs, 6 jours après la vaccination par Pandemrix. » « Un diagnostic de syndrome de Guillain-Barré de forme modérée est suspecté » mais des examens sont en cours pour établir la cause.
  • Le troisième cas est « une réaction allergique à type d’oedème de Quincke » survenue juste après la vaccination chez une femme de 26 ans « sans aucun antécédent personnel ou familial d’allergie ». « Son état s’améliore sans aucune séquelle, sous traitement adapté ».
  • Enfin une femme de 30 ans, « avec des antécédents médicaux d’allergie aux poils de chat », a présenté un tableau clinique associant spasme des bronches, essoufflement, fièvre et urticaire le soir de la vaccination.

Ces 4 cas ont nécessité une hospitalisation. Cinq autres cas jugés médicalement significatifs n’ont nécessité qu’une simple surveillance, et leur évolution a été rapidement favorable (3 cas de malaise associé à une augmentation de la pression sanguine, 1 cas de sensation vertigineuse et 1 cas de douleur intense au site d’injection).

230 réactions indésirables


On relève également 82 signalements d’effets indésirables « non graves », correspondant à un total de 230 réactions indésirables survenues dans les heures suivant la vaccination, dont les plus fréquentes sont listées dans cet article (un même cas peut présenter plusieurs types d’effets indésirables).

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En effet, cette démarche est plus correcte de sourcer dans l'article l'origine des données ainsi que de les préciser intégralement.

 Il me parait hasardeux d'extraire des données partialement et conduire ainsi à une crainte de la vaccination ce qui a pour effet de faire prendre des risques individuels et collectifs à la population.

 N'étant ni "pro" ni "anti" vaccinal, chacun doit peser le pour et le contre en posséder des données scientifiques globales afin de faire son choix en son âme et conscience.

La majeure partie des articles, dans un but polémique souligne actuellement les effets secondaires des vaccins en oubliant volontairement d'évoquer l'épidémiologie de la grippe A H1N1.

Tous ceux qui ont été infectés par le virus et les proches des patients décédés auraient aimer, je peux l'assurer, disposer d'un vaccin.

La médecine n'est pas une science exacte, il s'agit de mesurer le rapport bénéfice/risque. A ce jour, ce rapport semble pencher dans une direction unique.

Si l'épidémie devait continuer à progresser, le virus muté et devenir plus virulent encore, les détracteurs subjectifs de la vaccination se jouant de la "peur de l'aiguille" auraient selon moi une part de responsabilité dans l'état sanitaire critique qui pourrait subvenir.