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25 / 09 / 2009 | 1 vue
Victor Waknine / Membre
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Inscrit(e) le 01 / 08 / 2009

Quand le parcours professionnel devient le parcours du "combat temps"

La rentrée de septembre amène dans nos courriers son flot saisonnier de demandes de stages, contrat en alternace, professionnalisation, temps partiel,etc...

Un vrai déferlement de suppliques pour accéder à un séjour en entreprise sous une forme ou sous une autre, souvent pathétiques.

A la lecture des CV, vous remarquez une liste de plus en plus longue d'éxpériences morcelées dans le temps et dans le contenu comme si la quantité s'imposait à la qualité.

En fait, les étapes menant au fameux CDI s'apparentent à un rallye interenterprises et il n'est pas rare de constater qu'il faut désormais plus de 5 ans pour qu'un candidat décroche son premier CDI après moult satges,contrats aidée,périodes d'interim, de chômage et de CDD, il a alors 30 ans et déja usé par l'aventure.

Depuis 2009, le dernier gadget social a fait son apparition, tout auréolé d'un titre magnifique d'auto-entrepreneur, le sésame de la re-connaissance sociale.On peut être chômeur et auto-entrepreneur, magnifique ce tour de passe passe pour cacher ce statut de salarié devenu la quête du graal. Rendons néanmoins grâce à ce statut qui facilite l'aspect administratif du "travail en miettes", maigre consolation!

Cette souffrance laisse des marques, et l'entrée en CDI s'accompagne d'une peur au ventre de ne pas subir une sortie de route, si un licenciement économique arrive car on sera aux premiers rangs. On va alors manifester parfois des postures dites de "collabos stratégiques" bien dans le rang, avec toutes les conséquences de perte de solidarité et de sens du collectif.

Cette précarité à l'entrée colle à la peau des salariés et il ya urgence nous semble t'il d'harmoniser le cycle professionnel non plus en atomisant les formes contractuelles par des espaces temps mais au contraire de favoriser ce qui pourrait être un DIT, Droit Individuel au Traval, comme pour la formation (DIF) et le logement (DIL).

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