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10 / 09 / 2009 | 9 vues
David Modeste / Membre
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PSA signe un nouvel accord sur l'indemnisation et la formation durant le chômage partiel

La direction de PSA et les 6 organisations syndicales représentatives dans l’entreprise (SIA/GSEA, CGT, CGT/FO, CFE/CGC, CFDT et CFTC) ont signé un nouvel accord sur l’indemnisation et la formation durant le chômage partiel.

Pour rappel, les accords PSA permettent de garantir 95 % du salaire lors de séances chômées avec pour seule contrepartie de rattraper ces séances lorsque l’activité va mieux.

Aujourd’hui, ce texte va plus loin puisqu’il va garantir aux salariés 90 % de leur salaire net sans contrepartie, avec possibilité de se faire payer à 100 %.

Ce nouveau texte est rendu possible grâce à la signature en août 2009 avec l’État d’une convention d’Activité Partielle de Longue Durée. (APLD). Cette convention réservée aux entreprises qui font face à des périodes de chômage longue durée a été signée pour une durée de 6 mois, renouvelable une fois. 

  • Cet accord groupe s’appliquera sur les sites qui en feront la demande après avis favorable des élus du CE. Le CE de Rennes a déjà donné son accord et ceux de l’usine de Tremery ainsi que celui de Sevel Nord devraient suivre, vu que sur ces 3 sites, les compteurs chômage atteignent déjà 45 jours depuis le début de l’année.

Cet accord garantit aux salariés :

  • d’être payés à 75 % du salaire brut, soit environ 90 % du salaire net avec possibilité de compenser le manque par le paiement de jours de congés d’ancienneté ou des heures RTT.
  • d’être payés à 100 % si des formations sont dispensées lors de séance de chômage, notamment pour le cursus de formation « lean » de 70h00 que doit l’ensemble du personnel PSA.
  • de ne plus alimenter les compteurs chômage lors de la durée de cet accord, donc plus de séances supplémentaires à rattraper.

Durant le double de la durée de la convention, l’entreprise s’est engagée à ne pas licencier, sans pour autant faire obstacle aux personnes qui souhaiteraient quitter l’entreprise dans le cadre des mesures en vigueur dans le groupe PSA du Plan de Redéploiement des Emplois et des Compétences.

Pour le SIA/GSEA, notre signature au bas de cet accord permettra de garantir les emplois sur les sites qui auront signé cette convention tout en maintenant la rémunération des salariés.

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Il n’est pas dans mon propos de critiquer cet accord qui est tout à fait « acceptable » et certainement mieux que RIEN.

On pourrait simplement argumenter que le citoyen par ses impôts payes une forte participation à cette subvention pour chômage technique non pas au salariés mais au groupe PSA Peugeot Citroën.

Mon propos est simplement la critique du silence assourdissant des OS représentatives (Toutes) du groupe PSA et accessoirement  la remarque que reproduire une communication directoriale n’est normalement pas le rôle d’un représentant des salariés.

Il est fini le temps ou la direction définissait la politique syndicale de l’OS dominante (CSL chez Citroën, Autre chez Peugeot). Il est vrai que vous êtes issus de la CSL et que les habitudes sont difficiles a oublier.
Les représentants syndicaux centraux doivent des « comptes » aux salariés et pas seulement à leurs adhérents ou instances syndicales.

L’ensemble du « personnel syndical » doit aux salariés une communication syndicale, une attitude syndicale, une action syndicale, des actes syndicaux qui soient porteur des valeurs qu’ils réclament (les salariés). Ils réfutent en bloc les compromissions passées.

Nous, salariés, pouvons admettre des compromis mais en aucun cas des compromissions.

Tout accord étant un compromis entre les aspirations contraires des parties adverses.

Pour obtenir l’assentiment positif (si possible) des salariés il faut expliquer, communiquer, argumenter les prises de positions en donnant les tenants et aboutissants de l’accord signé.

Porteur de la parole réelle des salariés les représentants syndicaux seront « fort » face à la partie adverse pour obtenir de celle-ci plus qu’elle ne pensait donner.

Il est vrai qu’a ce jour, les salariés ne voient dans l’action syndicale que la partie Culture Sport et Loisir des CE. Tiens CSL cela colle bien avec l’ancien sigle de mon contradicteur, représentant d’une organisation historiquement très revendicatrice.

Les nouvelles règles de la représentativité vont désormais mettre la vie syndicale, les orientations syndicales salariales des représentants salariaux dans les « mains » des salariés.

Il faut donc ne plus être suiveur de la direction mais acteur de la vie syndicale, apporteur d’idées, de revendications, de compromis.

Et bien entendu, il faut le faire savoir.  Les électeurs salariés jugeront sur pièces. Ils ne sont pas dupes et connaissent trop bien leurs OS actuelles et les compromissions qu’elles ont été amenées a faire.

Ces compromissions vont peser lourd dans les futures élections mais comme on dit « wait and see »

 

Au Fait je ne suis pas candidat au PREC, mais merci tout de même de vous souciez de mes conditions de travail, il est vrai que je suis un de vos futur électeur (au minimum), il est donc légitime que vous cherchiez a défendre mon bien être de salarié, vous faites « enfin » votre travail syndical.