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13 / 03 / 2009 | 80 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Fusion syndicale : le pouvoir au terrain

La fusion CFE-CGC ne se fera donc pas par le haut mais les rapprochements circonstanciés continueront sur le terrain. Des alliances et même des fusions comme au sein du groupe France Télécom Orange. Un nouveau nom serait dans les cartons ?

Mais à qui sera affilié ce nouveau syndicat ?

 

Il pourra décider de répartir les voix entre les structures nationales CFE-CGC et l’Unsa qui n’auront, quant à elles, pas fusionné. Bien entendu, la confédération CFE-CGC pourrait décider de radier le nouveau syndicat de France Télécom Orange... Un syndicat qui pourrait néanmoins continuer à vivre sa vie en toute indépendance pour peu qu’il réponde au seuil de représentativité de la loi du 20 août.

  • Le pouvoir au terrain grâce au nouveau cadre réglementaire.


Un processus de rapprochement qui part de France Télécom Orange pour remonter d'ores et déjà au niveau de la branche des télécoms...

Mais sur le terrain ce sont avant tout des alliances de circonstances qui se nouent. Chez Total ou encore chez PSA à Mulhouse, les deux organisations n'étaient pas du tout sur la même longueur d'onde. Sans parler de la police où le projet de fusion à fait exploser le lien entre l'Unsa Police « Le syndicat unique » et sa maison mère...

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Il n’y a pas de Rupture entre l’UNSA et l’UNSA Police L’UNSA Police existe toujours, certes ses anciens représentants centraux sont partis de l‘UNSA avec un nombre inconnus de représentants locaux et d’adhérents. Mais ils sont partis en leurs noms propres et sans entrainer l’UNSA Police avec eux. C’est la vie « normale » d’une entité Syndicale L’UNSA a reconnu les nouveaux représentants centraux de l’UNSA Police élus démocratiquement par les adhérents restés fidele aux valeurs de l’UNSA. Ceux qui sont partis vivent leurs vies syndicales selon leurs principes et convictions, il n’y a rien dire sur ce fait, chacun est libre de ses choix syndicaux. N’étant pas propriétaire du patronyme « UNSA Police » ils n’ont plus le droit de l’utiliser pour se faire reconnaître dans les instances représentatives. Il ne faut pas confondre un litige d’ordre privé entre des personnes et un litige d’ordre public entre deux entités syndicales. Une organisation syndicale a des statuts, des obligations juridiques, des méthodes démocratiques et si celles ci ne sont pas respectées, les contrevenants ne peuvent agir légalement. Si la totalité des adhérents des syndicats regroupés sous la bannière UNSA Police aurait choisie démocratiquement de quitter l’UNSA vous auriez pu ecrire qu’il y avait une rupture entre ces syndicat et l’UNSA et dans ce cas ‘UNSA Police n’aurait plus eu d’adhérents. Mais c’est pas le cas à ma connaissance. Ceci est valable pour tous les regroupements de syndicats sous une entité « UNSA XXXX » ou pour n'importe qu'elle entité confédérée.