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26 / 02 / 2009 | 1 vue
Bernard Bigourd / Membre
Articles : 7
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PSA : la CFE-CGC ne signe pas l'accord Salarial 2009

La CFE-CCC de PSA Mulhouse estime que ses revendications étaient raisonnable et réaliste mais que la réponse de la direction ne répond pas aux attentes des salariés. Comme la quasi-totalité des sections PCA, Mulhouse s’est prononcée pour une non signature.

Au niveau du pouvoir d’achat et à celui de la récompense du mérite, le compte n’y est pas !

Le syndicat ne pouvait accepter que les AI puissent servir à financer la mise en application de l'accord de classification ETAM.  Les précisions quant à l’utilisation de l’enveloppe d’augmentation individuelle vont peser sur la motivation, ce que l'entreprise aurait pu éviter. En effet, avec une intention claire de privilégier les promotions, il semblerait que la direction prenne le risque que nombre de méritants soient écartés de la possibilité de bénéficier d'un coup de pouce salarial.

Mauvais climat en perspective

Les références au nouvel accord  de classifications ETAM, vont créer un mauvais climat, autour de ce qui est une évolution positive pour les ETAM. Le syndicat ne pouvait accepter que les AI puissent servir à financer la mise en application de cet accord. La Direction doit s’engager, clairement et sans laisser de place au doute, sur un financement approprié et spécifique.

L’accord salarial proposé ne reprend pas les éléments annoncés au cours des négociations, comme le fait que le salaire minimum des techniciens ne devait pas être basé sur les seuls diplômes mais devait également concerner les promotions internes.

Pour la clause de « revoyure », la CFE-CGC avait demandé qu’il n’y ait pas de clauses cumulatives et, là non plus, la direction a préféré ne pas en tenir compte.

Le syndicat de l’encadrement  a également informé la direction qu’il ne saurait être question d’accepter l’iniquité avec laquelle sont traités les cadres de l’entreprise. La CFE-CGC a déjà trop d’exemples de comportements innaceptables !

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L’utilité d’une OS ne se mesure pas à la signature d’un accord salarial, signature qui n’a en fait aucune véritable importance car la loi est ainsi faite.
Elle se mesure à la capacité de ses membres à être au contact des salariés, à défendre réellement leurs droits, à les représenter lors d’un licenciement individuel, aux sujets de négociation qu’ils initient.
A communiquer vers les salariés des informations issues des négociations  en apportant des idées contradictoires, des éléments d’analyse pour que les salariés prennent mesure de l’intérêt de ces négociations et qu’ils en soient partie prenante au travers de leurs représentants.
Bref, bien autre chose que ce qu’ils font à ce jour.
Tout comme être un représentant syndical est être avant tout un salarié ayant un travail et assumant ce travail et non une personne qui a des possibilités d’échapper au travail grâce à ses heures de délégation.
L’opinion que j’ai des OS du groupe se reflète certes dans mes propos mais elle est du à mon ancienneté dans l’entreprise et dans le monde syndicale de celle ci.
Lorsque les représentants des OS « représentatives » auront évolués vers une véritable prise de conscience de l’intérêt des salariés et qu’ils se seront libérés de la dépendance qu’ils ont vis à vis de la direction, je m’effacerais avec plaisir.
A ce jour, ce n’est pas le cas. Plusieurs des OS du groupe sont inféodées à la direction. Regardez donc un peu les prises de position (et surtout les « non prises » de position. Regardez, écoutez l’opinion des salariés vis à vis des OS. Renseignez vous des changement d’étiquette des représentants syndicaux. Voyez leurs prises de position dans les années passées.
Nombres des représentants syndicaux se présentant aux élections professionnelles étaient il y a peu désignés, cooptés par le DRH local, à décharge pour eux, il est difficile de refuser cette cooptation.
Mais, ce monde est révolu suite aux nouvelles règles de représentativité (la loi de Aout 2008.)
Désormais, toutes vont devoir axer leur travail vers les salariés, toutes seront dans l’obligation d’obtenir le suffrage des salariés. Et ceux ci ne sont pas dupe sur la propagande actuelle et factuelle des OS.
Ils sauront juger ceux qui seront en capacité d’apporter autre chose que la parole de la direction. Ceux qui sauront argumenter, communiquer, œuvrer dans l’intérêt de la communauté des salariés de tous types.  
Grands changements pour tous, moi je serais « hors » de mon entreprise lorsque cela sera opérationnel (2013).