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31 / 10 / 2017
Denis Stokkink / Abonné
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Ne demandons pas l'égalité : exigeons-là !

#BalanceTonPorc, #MeToo, #MoiAussi, les hashtags pleuvent sur Facebook et Twitter et la parole se libère : des milliers de femmes déclarent avoir subi harcèlement, agressions sexuelles ou viols. La presse et les hommes semblent tomber des nues. Aura-t-il fallu attendre une marée de posts virtuels pour qu’enfin cette violence sexiste quotidienne soit reconnue ?

Si nous nous réjouissons toujours lorsque des actes de discrimination sont dévoilés au grand jour, le fossé entre le pourcentage de femmes victimes de violences sexuelles, la déferlante d’histoires personnelles sur les réseaux sociaux et le toujours très faible nombre de femmes qui portent plainte nous laisse perplexes. Cela signifie clairement que dénoncer officiellement, c’est-à-dire porter plainte, reste encore compliqué, culpabilisant et embarrassant pour la victime.

Il est temps d’exiger que l’ensemble des agents publics en charge d’accueillir nos témoignages le fassent avec respect et bienveillance. Il est temps d’exiger que notre parole soit entendue, considérée, légitimée, sans honte et sans justification à donner. Nous n’avons pas à expliquer notre volonté de plus d’égalité et de respect : ils nous sont dûs.

Pour La Solidarité a choisi dans cette newsletter de mettre en lumière des initiatives qui exigent et haussent la voix pour plus de justice et d’égalité. Y contribuant à son échelle, PLS a ce mois-ci clôturé le projet Brux’Elles visant l’émancipation et l’empowerment de femmes originaires du monde arabe à la recherche d’emploi.

Relevons la tête, voire le majeur s'il le faut !

Solidairement vôtres,

Anna Métral, Françoise Kemajou et Denis Stokkink

Newsletter diversité octobre 2017

Observatoire européen de la diversité

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