Procès des lanceurs d’alerte
En 2015, on peut craindre de lancer l’alerte sur les pressions exercées sur l’inspection du travail ou sur les plans de licenciements illicites d’une société.
En 2015, on peut craindre de lancer l’alerte sur les pressions exercées sur l’inspection du travail ou sur les plans de licenciements illicites d’une société.
Alors que chaque salarié s'inquiète pour son présent, se replie illusoirement dans une position d'auto-défense, un futur imposant de nouvelles contraintes se profile.
Des contraintes imposées par l'évolution des technologies et des connaissances mais également des pratiques de consommation.
C’est le 16 octobre dernier que l’inspectrice du travail qui était en charge de l'usine Tefal de Rumilly (Haute-Savoie) comparaissait pour « recel » et « violation du secret professionnel ».
Le rapport d'enquête de l'inspection du travail sur les souffrances au travail au sein du SGDJ (secrétariat général-direction juridique) déclenche quelques vagues en interne au sein de BPCE.
Les directions de Tefal et du MEDEF de Haute-Savoie étaient accusées d’avoir fait pression pour empêcher l’action d'une inspectrice du travail.
Voilà un procès-verbal dont le montant peut sans doute s’imposer comme le record à battre. Le 7 octobre dernier, François Enaud, PDG de Steria France, a reçu le PV d’un inspecteur du travail de l’unité territoriale des Hauts-de-Seine, portant une pénalité totale de 200 455 000 euros.
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