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01 / 03 / 2018 | 23 vues
Grim Bergen / Membre
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L'Intersyndicale de l'ONF s'adresse au personnel pour expliquer sa démission de toutes les instances de dialogue social

Le mépris de la direction a poussé la majorité des organisations syndicales à démissionner des instances représentatives du personnel (y compris du conseil d'administration) fin 2017 car ces instances servaient de simulacre de dialogue social sans prise en compte des avis du personnel.

Ce dialogue de sourds où la direction décide arbitrairement de tout est intolérable, inacceptable et fréquemment illégal :

  • puisque le mépris de la direction va jusqu'à faire dire en réunion de cadres de l'ONF qu'elle « les a débarrassés des syndicats »,
  • puisque les ministères de tutelle sont sourds et timides, disant « vous avez raison » tout en restant laxistes et inefficaces dans les réponses à apporter.

L'Intersyndicale a décidé de démissionner des dernières instances dans lesquelles elle siégeait encore, à savoir les commissions administratives paritaires (CAP, instances traitant des questions de mobilité des fonctionnaires) et les commissions consultatives paritaires (CCP, instances traitant des questions de mobilité des contractuels).

En effet, le dilemme des organisations syndicales se situe entre la nécessité de défendre les collègues au sein de ces instances confrontés à une direction qui se moque du personnel et de ses représetants en séance et la dénonciation plus globale des dérives de la direction portant ensuite tort à l'ensemble du personnel.

Aujourd'hui, il semble que vouloir faire croire au personnel qu'on peut encore le défendre au sein de ces instances est un leurre. Il est temps de fermement le dénoncer et de s'opposer jusqu'au bout au destin mortifère que la direction actuelle veut nous tracer.

Les représentants du personnel sont des collègues qui n'en peuvent plus d'être pris pour des imbéciles et de ne servir que de caution sociale.

La défense du personnel dépasse le cadre de ces instances et les organisations syndicales restent au jour le jour, sur le terrain et dans les bureaux, les interlocuteurs du personnel à privilégier pour agir, jusque, parfois, devant les tribunaux administratifs.

L'intersyndicale est désolée de cette situation créée par la direction de l'ONF mais les représentants du personnel ne sont pas des potiches consentantes qui accréditent par leur présence la farce de la direction.

Seule la prise en compte de la gravité de la situation actuelle et l'implication de tout le personnel aux côtés de ses organisations syndicales peut faire changer les choses.

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