L’enveloppe globale de la rémunération variable des 1 900 cadres supérieurs d’EADS en Europe (1 300 en France) va augmenter de 5 % sur fond d’harmonisation sociale. Le coût de cet alignement serait d’environ 10 millions d’euros par an pour la partie française, selon la CFDT.

Cet « accord bonus » européen a été signé par une majorité syndicale (CFE-CGC et FO) qui accepte de lier les indicateurs de la rémunération variable des cadres à l’introduction d’objectifs comportementaux, contestés sans grand succès par la CGT d’Airbus. 

• Objectifs comportementaux contre bonus majoré pour les cadres supérieurs
  

La CFDT a refusé de signer cet accord sur la part variable des cadres supérieurs au regard du déséquilibre qui se creuse par rapport aux autres catégories de salariés. La direction a bien mis sur la table des mesures pour les non-cadres. « La réponse reçue n’a pas été satisfaisante avec seulement l’évocation d’avancées mineures, notamment au niveau de la prévoyance non-cadres non-forfaités, avec une possibilité d’harmonisation partielle vers le régime cadres au niveau des arrêts de travail et de l’invalidité », souligne la CFDT.