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25 / 09 / 2015 | 51 vues
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Au musée d’Orsay, le personnel proteste contre une ouverture sept jours sur sept

Après deux jours de grève, la direction et les syndicats sont  finalement parvenus à un accord, notamment sur le fait que l’expérimentation ne commencera que lorsque les renforts d’emplois seront effectifs.

Depuis le mardi 22 septembre, le Musée d’Orsay (Paris) est fermé en raison d’une grève lancée par la CGT culture.. En cause, l’ouverture sept jours sur sept de l’établissement qui devait débuter le 2 novembre. Un projet du ministère de la Culture qui doit également concerner le Musée du Louvre et le Château de Versailles et qui touchera sans doute à terme, une fois ces extentions entrées dans les mœurs, les musées gérés par la Ville de Paris comme le Petit Palais, le Musée Carnavalet ou encore le Musée d'Art Moderne.

Le personnel du musée d’Orsay est mobilisé « pour obtenir l’arrêt immédiat et l'annulation du projet imminent » d'ouverture du musée le lundi, actuellement jour de fermeture », indique la CGT culture dans un communiqué. Cette initiative d’ouvrir le lundi est bien sûr parée de bons sentiments par le gouvernement puisqu’elle ne concernerait en principe que les scolaires. Un véritable cheval de Troie pour les syndicats qui craignent que cela soit ensuite généralisé à tous les publics.

De plus, pour la CGT culture, l’ouverture sept jours sur sept « suscitera chaque lundi des conflits aux entrées publiques, ouvertes pour certains visiteurs, fermées pour les autres » et va modifier « l’organisation du travail des services, ajouter de nombreuses contraintes pour des équipes déjà en sous-effectif chronique et dégrader fortement les conditions de travail du personnel déjà confronté à une fréquentation saturée », précise le syndicat.

Autre conséquence de l’ouverture du lundi : la maintenance du musée et la conservation des œuvres. Cité par Libération, le délégué CGT culture Orsay-Orangerie, Frédéric Sorbier, affirme  ainsi que  « le lundi est une journée qui n’est pas de trop pour prendre soin de la collection d’œuvres d’art et du monument historique ». Un argument qui semble avoir porté auprès du ministère de la Culture car après deux jours de grève, la direction et les syndicats sont finalement parvenus à un accord, notamment sur la mise en œuvre retardée (cet hiver plutôt que l’automne) et sur le fait que l’expérimentation ne commencera que lorsque les renforts d’emplois seront effectifs.

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