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09 / 10 / 2013 | 4 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Alcatel Lucent : un accord sur la mobilité peut-il diminuer le nombre des postes supprimés ?

Le nouveau plan de restructuration en forme de « tsunami social », selon la CFE-CGC, se traduira en France par la suppression de 900 postes et des mesures de reconversion pour autant de personnes, « dont le poste sera préservé à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe ».

C’est notamment un accord sur la mobilité interne qui devrait être négocié pour accompagner la mise en œuvre du plan baptisé « Shift », en ligne avec les dispositions de la loi sur la sécurisation sur l’emploi de juin dernier.

« La direction a déjà organisé dés le 24 juillet une première réunion au niveau groupe pour nous donner sa lecture de la loi et elle a déjà programmé 3 réunions en septembre octobre pour tenter d’obtenir un accord sur la façon de la mettre en œuvre », rapportait la CGT dès le mois d’août.

  • À voir si un accord majoritaire sur les conditions de la mobilité géographique au sein du groupe pourrait permettre d’alléger le nombre des départs et ainsi répondre aux vœux de l’exécutif.

En attendant, outre la « réduction de 60 % des dépenses sur les technologies en fin de vie », la direction souligne que la réduction des fonctions de support, administratives et commerciales vise à se « mettre en ligne avec les standards de l’industrie ». La CFE-CGC  affirme « comprendre la logique économique du groupe visant à se recentrer sur ses produits et ses activités les plus rentables » tandis que la CFDT se déclare « consciente de la gravité de la situation financière du groupe et la déplore » tout en précisant que « ce sont encore les salariés qui paient le prix fort ».

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