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18 / 08 / 2016 | 60 vues
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Reconversion des militants : l’ISST de l’Université Paris I travaille à un réseau

Nicole Maggi-Germain, directrice de l’ISST de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Institut des sciences sociales du travail) souhaite créer un réseau d’institutions et d’universités afin d’anticiper et de faciliter l’accompagnement des militants syndicaux vers l’après-mandat.

En mai 2016, un groupe de travail s’est réuni à l’ISST de Bourg-la-Reine autour de la valorisation des compétences des militants. Au-delà des décalages de points de vue existants entre les différents représentants autour de la table, l’idée de la création d’un dispositif a émergé. « Les organisations syndicales pensent aujourd’hui la reconversion sans lien avec les compétences développées au cours d’un mandat. Si cette perspective est intéressante, il me semble que, dans un premier temps, les compétences acquises par les militants au cours de leur parcours sont d’abord transversales et transférables à des métiers périphériques au mandat », explique Nicole Maggi-Germain, directrice de l'ISST. En commun, les membres de ce groupe de travail, qui réunit les trois organisations syndicales représentées au sein du conseil d’administration de l’ISST (CGT, FO, CFDT), ont la volonté d’œuvrer « à la banalisation du mandat » ; le temps où il était valorisant d’être discriminé en tant que syndicaliste est en effet désormais révolu.

Le projet : réseau, priorité de formation, validation module par module

La directrice de l’ISST est persuadée qu’il est possible de mettre en place un dispositif d’accompagnement des militants vers leur reconversion et que la VAE militante, encore peu utilisée, ne soit plus une solution de dernier recours pour des syndicalistes en fin de mandat « qui n’en peuvent plus ». Pour cela, Nicole Maggi-Germain souhaiterait se rapprocher de la région Île-de-France, des services déconcentrés de l’État, d’autres UFR de l’Université Paris I et du Conseil économique, social et environnemental pour travailler à la création d’un réseau via une plate-forme permettant d’identifier les dispositifs existants, d’orienter les syndicalistes, d'éventuellement leur donner un accès privilégié à la formation et de leur permettre de valider leurs compétences module par module. Ce projet impliquera bien sûr un service spécifique, une ingénierie financière et des moyens… Donc encore plusieurs mois de concertation.

Lire l’interview complète de Nicole Maggi-Germain, directrice de l’ISST.

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