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13 / 06 / 2022 | 27 vues
Laurent Aubursin / Abonné
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Situation dans les aéroports : une catastrophe annoncée !

Les prévisions de forte reprise du transport aérien sont confirmées et elles se concrétisent enfin. Mais le chaos subit depuis plusieurs semaines par les salariés travaillant sur les nombreuses plateformes aéroportuaires en France et en Europe est intolérable. Les files d’attente sont interminables pour les passagers, la désorganisation totale, les salariés doivent pallier aux errements de leur management, le manque d’anticipation et l’amateurisme de ces directions aéroportuaires est incontestable.

 

Aujourd’hui le désordre touche les aéroports du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de Belgique… et sous peu, inévitablement, les aéroports Français. En effet, l’activité aérienne repart de plus belle avec la fin des restrictions « Covid19 » et une levée des limitations frontalières. Les européens veulent s’aérer et voyager. Manifestement le patronat du secteur n’a pas anticipé la reprise et la confusion s’accroît.

 

La Fédération de l'équipement , environnement, transports et services ( FEETS-FO) rappelle dans son communiqué que le secteur du transport aérien a perdu 15 000 emplois en deux ans et que les salariés sont aujourd’hui pressurisés. Les effectifs ne sont pas assez importants pour gérer les flux de passagers.

 

Pour exemple, au sein des Aéroports de Paris, la Direction a supprimé 1 150 emplois suite à la crise de la Covid19 et en recherche actuellement dans la précipitation plus de 600 pour palier le manque d’effectif sur les aéroports.

 

Par ailleurs, il faut aussi rappeler que d’autres catégories de salariés travaillent sur les plateformes aéroportuaires et endurent les mêmes difficultés. Au-delà des salariés de la branche du transport aérien, on y trouve, notamment, 8 000 agents de sûreté aéroportuaire mais aussi plusieurs milliers d’agents de nettoyage. Tous ces salariés subissent l’amateurisme du patronat du secteur qui a été incapable d’anticiper une reprise d’activité prévisible.


De plus, ces salariés  doivent également supporter l’augmentation du coût de la vie, l’inflation, le prix de l’essence à la pompe et des salaires au rabais. Pour la Fédération, le patronat et le gouvernement doivent prendre leurs responsabilités et empêcher la réalisation d’une catastrophe annoncée !

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