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12 / 10 / 2021 | 68 vues
Michel Berry / Abonné
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Rachat des start-ups : des racines françaises, des ailes étrangères…

C'est le thème des réflexions menées par Marc Revol et Julien Piet, ingénieurs des mines, reprises dans le dernier numéro de La gazette de la société et des techniques, publication des Annales des Mines, avec le concours du Conseil général de l’économie et de l’École de Paris du management...

 

De prometteuses start-ups françaises se font régulièrement acheter par des acteurs étrangers, ce qui fait parfois scandale. Mais est-ce vraiment grave ? Plutôt que d’alimenter le débat avec des idées reçues, le temps est, selon eux, venu d’interroger les principaux intéressés pour mieux comprendre ce phénomène.

 

En 2012, la pépite Aldebaran Robotics (porteuse des espoirs de la robotique française) a été engloutie par l’ogre japonais SoftBank Robotics. En 2017, Zenly (jeune pousse qui connaissait une croissance de 10% d’utilisateurs par semaine) a été soudainement rachetée par l’américain Snapchat. L’histoire semble se répéter... Tous ces investissements dans nos start-ups ne serviraient-ils donc qu’à nourrir de grands acteurs étrangers de nos technologies et de nos talents? Toutefois, ces mariages consentis ne contribuent-ils pas aussi à stimuler le développement des jeunes pousses, de l’écosystème des start-ups et de l’économie française? En menant des entretiens avec une trentaine de start-ups rachetées, complétés par des discussions avec les différents acteurs de l’écosystème, ils en sont  venus à la conclusion que le récent débat sur le rachat des start-ups françaises par les entreprises étrangères souffrait de nombreuses idées reçues. Certes, ces rachats comportent des risques mais ils participent d’une dynamique bénéfique...

 

Pour en savoir plus : La Gazette de la société et des techniques - année 2021 (annales.org)

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