Les NAO 2026 s’annoncent marquées par le recul des budgets, une recomposition des équilibres entre augmentations générales (AG) et augmentations individuelles (AI) et l’essor de certaines mesures périphériques.
 

Selon l’étude flash de notre Centre Etudes & Data publiée il y a quelques jours, plus d’une entreprise sur deux (53 %) n’a pas prévu de budget d’augmentation salariale et la hausse moyenne des salaires s'établit à 1,7 %, contre 2,3 % l’an passé.
 

Les augmentations individuelles (1,6 %) dépassent désormais les augmentations générales (1,4 %). Les mesures périphériques (congés, titres restaurant, mutuelle…) sont moins fréquentes et leur montant diminue, à l’exception de celles liées au temps de travail, mais elles ne compensent pas l’absence de revalorisation du salaire de base.

L'étude flash donne quelques exemples : prime de transport de 600 € dans la métallurgie sans hausse générale, trois jours de congés pour aidants dans la santé, prime de partage de la valeur jusqu’à 3 600 € dans l’agroalimentaire mais réservée à certains profils.

Le nombre d’accords signés progresse (+30 % par rapport à l’automne 2024). Cette dynamique s’explique surtout par le ralentissement de l’inflation qui facilite les compromis. 

En savoir + sur cette première étude, cliquez sur ce LIEN, en attendant la publication des résultats complets de l'analyse des accords signés et publiés, une étude inédite au plus près de la réalité de la vie des entreprises.