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10 / 02 / 2022 | 199 vues
Didier Birig / Abonné
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Report de la réingénierie du diplôme d’État infirmier de bloc opératoire en raison du nombre insuffisant de titulaires : ahurissant et scandaleux

Jeudi 23 février, alors que nous étions conviés à un groupe de travail censé travailler sur les actes exclusifs et la réingénierie des infirmières de bloc opératoire diplômés d’État (IBODE), le sous-directeur de la direction générale de l’organisation des soins (DGOS) a annoncé l’arrêt de la réingénierie des IBODE avec une éventuelle reprise des travaux à compter de 2023 ou 2024.

 

En cause, la décision du Conseil d’État annulant les décrets des actes exclusifs d'IBODE en date du 30 décembre 2021 et enjoint le Premier Ministre « d’adopter les mesures transitoires permettant d’assurer le bon fonctionnement des services de chirurgie jusqu’à ce que le nombre de titulaires du diplôme d’État d'infirmier de bloc opératoire soit suffisant et jusqu’au 31 décembre 2025 ». Cette décision est prise sous prétexte que le décret de 2021 « méconnaît le principe de sécurité juridique par un nombre suffisant d’infirmiers diplômés d’État ». Le Conseil d’État a été saisi par l’Union des chirurgiens de France (UCDF) et la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP).

 

Notre fédération ne comprend pas cette prise de décision de la DGOS ; elle la condamne et déplore le message catastrophique adressé aux IBODE, notamment concernant l’attractivité de cette profession. Elle exige :

  • la poursuite de cette réingénierie et revendique son aboutissement, seule garantie permettant de conférer la reconnaissance du diplôme IBODE au niveau master ;
  • que tout soit mis en œuvre pour que  les travaux arrivent à terme.
     

Si la situation devait rester figée, elle prendra toutes mesures pour instaurer le rapport de forces, essentiel à l’aboutissement de ses revendications, pouvant aller jusqu’à la grève.

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