Participatif
ACCÈS PUBLIC
22 / 01 / 2018 | 3 vues
Sebastien Darrigrand / Membre
Articles : 57
Inscrit(e) le 05 / 12 / 2008

Lancement de l'accélérateur national d'innovation sociale : l’UDES demande des précisions

Le gouvernement a présenté hier l’accélérateur national « French Impact » qui doit permettre de développer les projets d’innovation sociale dans les territoires.

L’UDES, qui a été associée à la genèse du projet par l’intermédiaire du conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire, salue l’engagement du gouvernement sur cette question.

Les mesures annoncées vont dans le bon sens et, puisque prioritairement ciblées vers les entreprises de l’économie sociale et solidaire, sont de nature à accompagner le développement des projets d’utilité sociale portés par les entreprises du secteur (associations, coopératives, mutuelles et entreprises sociales). 

Pour l’UDES, ce dispositif permettra aux porteurs de projet de bénéficier d’un centre de ressources national dédié au financement et relayé dans les territoires. Des dispositifs de soutien au financement de projets fléchés vers les entreprises de l’économie sociale et solidaire existent depuis plusieurs années mais, faute de visibilité, sont insuffisamment actionnés. 

Si l’UDES accueille favorablement le dispositif envisagé, ce dernier nécessite une clarification sur les modalités de financement de l’enveloppe d’un milliard d’euros sur cinq ans annoncée pour soutenir les projets et sur les critères d’évaluation des projets retenus.
 
Par ailleurs, afin d’appuyer le développement de cet accélérateur, l’UDES propose la création d’un crédit d’impôt recherche innovation sociale dont pourraient bénéficier les entreprises non redevables de l’impôt sur les sociétés.

Fortement impliquée dans le sujet, l’UDES va mener en 2018 une enquête auprès des employeurs de l’économie sociale et solidaire sur la valorisation de leur effet social et les outils de mesure permettant de l’optimiser.

Pour Hugues Vidor (président de l’UDES), « cela fait plusieurs années, depuis la loi Hamon, que nous attendons une prise de parole forte et interministérielle sur l’économie sociale et solidaire. Il s’agit de démontrer (notamment aux investisseurs actuels et à venir) le savoir-faire particulier de nos entreprises associatives, mutualistes et coopératives en matière d’innovation et d’utilité sociale pour les aider à changer d’échelle ».

Pas encore de commentaires