Nous prenons connaissance d’un article de Livres Hebdo, en date du 13 décembre 2012, intitulé « Virgin : vers une fermeture des Champs-Élysées ? ».

Si cette information était confirmée lors de la réunion extraordinaire du comité d’entreprise prévue le 19 décembre prochain, comment envisager la cession du principal magasin de l’enseigne, qui demeure une vitrine et dégage encore un chiffre d’affaires supérieur à plusieurs magasins de taille moyenne et ce sans même traiter des inévitables conséquences sociales de ce projet ?

Plus encore, le plan de « redressement » que la direction veut mettre en œuvre a-t-il un sens ? Il prévoit une réduction de la surface commerciale (par exemple, le magasin de Saint-Quentin-en-Yvelines sera réduit de moitié) et la fermeture de dix magasins (ainsi, celui de Montpellier viendrait s’ajouter, selon la presse locale cette fois-ci, cet été 2013 à une liste déjà longue), soit 600 suppressions de postes à la clef (un droit d’alerte du CE est actuellement en cours).

Si ces décisions étaient mises en œuvre, on est en droit de s’interroger quant à la pérennité de Virgin Mégastore sur le territoire français : face à ces menaces pesant sur nos emplois, le syndicat SUD Virgin prendra toutes ses responsabilités pour organiser la mobilisation, avec les autres syndicats qui le souhaitent, de l’ensemble des salariés de l’enseigne, y compris pendant les fêtes.