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05 / 07 / 2010
Jacky Lesueur / Abonné
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374 + 150 : l'addition qui soustrait

Lors du Conseil des Ministres du 30 juin, le gouvernement a dévoilé 150 nouvelles mesures de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Elles s'ajoutent aux 374 déjà en vigueur.

Jamais concertées, jamais débattues, ni au Parlement, ni avec les élus locaux, ni avec les organisations syndicales, ces décisions ont été élaborées en catimini par quelques hauts fonctionnaires et des conseillers privés (dont certains sont directement intéressés par la privatisation de missions de l'État du fait de l'activité, passée et à venir, de leurs sociétés).

Après la casse des services réalisée par l'acte I de la RGPP, ces nouvelles mesures sont moins structurelles (sauf à tenter de regrouper encore un peu les quelques ruines issues des destructions orchestrées depuis décembre 2007), mais visent plus de nouvelles mutualisations, fusions, rationalisations et dématérialisations.

Dans tous les cas, l'objectif idéologique demeure : supprimer des emplois publics et rendre les services publics de l'État inopérants afin de mieux privatiser les missions par la suite.

Pour les usagers des services publics et pour notre société, cette addition d'un total de 524 mesures désormais signifie une soustraction supplémentaire de l'État et la transformation du « service public » gratuit et solidaire en des services payants aux usagers-clients, en fonction de leurs ressources.

FO  dénonce la méthode, la décision et le contenu de ces 150 nouveaux Retraits Gravissimes des Politiques Publiques.
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