Lancée il y a environ un an, la fiche de paie électronique n'a été adoptée que par 15-20 % environ des salariés de GFI (sur 11 000), selon SUD Informatique. Un faible basculement qui s'explique notamment pour le syndicat par le caractère peu sécurisé du procédé (identifiant par courriel et mot de passe). Contactée, la direction corrige et évoque, elle, un taux de 30 %, atteint depuis juin.

Le service des RH s'emploie à contacter régulièrement les réfractaires. Une relance mensuelle par courriel, doublée d'un courrier trimestriel. SUD a demandé à la direction de faire mettre dans ces courriels « un lien permettant d'un simple clic la désinscription automatique de la liste de diffusion [des] relances ». Sans succès pour l'instant. La gestion du bulletin électronique, elle, est assurée par PeopleDoc (appelé Novapost jusqu'en juin 2015), « le leader de la dématérialisation des documents de RH en Europe », selon son site web. Lequel répond au salarié souhaitant se désinscrire : « Ces courriels sont organisés par votre employeur, nous ne pouvons donc pas les arrêter ».