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04 / 09 / 2017 | 154 vues
Jean Meyronneinc / Abonné
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Les hommes fonctionnaires de catégorie C ont une espérance de vie inférieure de six mois à l’ensemble de la population française

La Caisse des dépôts, qui gére la Caisse nationale des retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) a publié ces dernières semaines une étude sur l'espérance de vie des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers.

Comme l'indique la CDC, « la connaissance de la mortalité des affiliés est un élément important des évolutions démographiques du régime, et des projections à court, moyen et long termes des cotisations et des prestations » et « au-delà du seul pilotage financier des régimes, la bonne connaissance de l’espérance de vie de la population des affiliés est également un indicateur permettant de guider la mise en place de politiques de prévention ».

Portant sur des observations de 2013, l'étude souligne notamment que l’espérance de vie à 60 ans des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, hors invalides, était de 27,3 ans pour les femmes et de 22,1 ans pour les hommes, soit, par rapport à l’ensemble de la population française, presque un an de plus pour les femmes et une situation quasiment identique pour les hommes.

Elle s’attache à mettre en évidence les différences en termes de mortalité observée entre celle des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers et celle de la population française.

La comparaison par catégorie hiérarchique apparaît comme la dimension la plus discriminante.

Ainsi, à 60 ans, par rapport à la population française, les femmes en catégorie A disposent de 2 ans de plus d’espérance de vie, les femmes en catégorie B, d’un peu plus d’un an et les femmes en catégorie C de 9 mois. Les écarts d’espérance de vie sont plus marqués pour les hommes.

Alors qu’ils sont de près de 3 ans pour les hommes en catégorie A et de près de 2 ans pour ceux en catégorie B, les hommes fonctionnaires relevant de la catégorie C ont une espérance de vie inférieure de 6 mois à l’ensemble de la population française.

Finalement, de multiples facteurs peuvent expliquer des différences d’espérance de vie.

Au-delà de l’hétérogénéité des individus, l’espérance de vie peut être influencée d’abord par des comportements individuels plus ou moins risqués, ensuite par la catégorie sociale, incluant le niveau de formation, mais aussi l’activité professionnelle, les conditions de travail (travail de nuit, cycles horaires changeants…), les conditions de fin de carrière et enfin l’environnement.

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