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08 / 10 / 2008 | 1 vue
Bernard Devy / Membre
Articles : 16
Inscrit(e) le 06 / 10 / 2008

La répartition, seule véritable garantie pour nos retraites

La Confédération Force Ouvrière n’a jamais cessé de défendre les régimes de retraite par répartition face aux attaques incessantes des promoteurs de la capitalisation.  

Pour certains, nous étions « enfermés dans le dogme de la répartition », « inconscients », voire « irresponsables ». Force est de constater que le modèle français d’un régime de retraite solidaire entre les générations, basé sur la répartition, est loin d’être ringard ou démodé, désuet et qu’il représente la seule véritable garantie pour les salariés d’obtenir une pension de retraite « descente ». 

Force Ouvrière ne se réjouit en aucun cas de la crise financière internationale, dont les conséquences risquent d’être dramatiques pour les salariés. Par ailleurs, elle vient illustrer brutalement nos arguments sur les dangers des systèmes par capitalisation et le bien fondé de la répartition.

Pour Force Ouvrière, la retraite des salariés ne peut être soumise aux aléas de la bourse et au jeu de la spéculation.  

Nous espérons qu’aujourd’hui nous n’aurons plus à démontrer que la solidarité intergénérationnelle, la répartition sont des valeurs plus que louables faces à l’individualisation et à la capitalisation

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Il est judicieux d'apporter un complément d'information à cet article.

Si il est vrai que cette majoration de la taxe de CMU n'est pas la bienvenue, et qu'il s'agit d'une certaine façon d'utiliser un réceptacle existent pour obtenir une nouvelle contribution, il n'en demeure pas moins que cet article mérite d'être éclairé.

Tout d'abord, qu'en est il des frais de gestion actuellement proposés par les Institutions de Prévoyance, mais aussi les Mutuelles et autres compagnies d'Assurance en matière de Frais de Soins de Santé.

Vous vous permettez d'affirmer que ces derniers oscillent entre 5 et 8%. Cependant nous sommes bien loin de la réalité du marché. Si certaines Mutuelles (relevant du code la Mutualité) pratiquent des frais de gestion à hauteur de 7%, les Institutions que vous citez, pratiquent des frais de gestion proches des 13% sur l'ensemble de leurs contrats. Ces derniers sont légèrement minorés si l'entreprise est d'une taille significative.

Il est d'autant plus important de tenir compte de la taille de l'entreprise, et les PME / PMI et TPE sont le plus souvent soumises à des frais de gestion compris entre 15% et 20%.

Enfin, il est utile de préciser que le fondement de la taxe CMU repose sur une taxation du chiffre d'affaire hors taxe des Mutuelles, Institutions de prévoyance et compagnies d'assurance en matière de Frais de Soins de santé. Cela sous entend clairement que cette taxe ne devait pas être répercutée sur l'adhérent, le client ou tout autre dénomination.

Dans le décret d'application instaurant la taxe CMU, il est précisé que si les organismes précités souhaitaient appliquer une majoration de la prime d'assurance du contrat afin de répercuter cette taxe aux adhérents, la nouvelle assiette de cotisation utilisée pour son recouvrement serait donc la prime ainsi majorée. Le gagnant de ce petit arrangement étant donc l'état.

Ne cherchez pas dans cette réponse une quelconque défense de cette loi "Bachelot", je ne suis simplement qu'un puriste qui souhaite enfin obtenir de la clarté.

Par contre, il est évident qu'un combat doit être mené pour lutter contre le démentiellement de notre "Assurance maladie".

A ce jour, il existe une taxe sur le chiffre d'affaire des industries pharmaceutiques. Le PLFSS 2009 prévoit son maintien à 1%. N’est-il pas nécessaire de s'en offusquer ?

En terme de consommation médicale, le poste "pharmacie" pèse quasiment autant que le poste "Optique" et le poste "Dentaire". Pourquoi ne pouvons nous pas imposer un service des médicaments à la prescription, est il nécessaire de subir les conditionnements imposés par cette industrie ?

Comment pouvons-nous expliquer que des grandes marques d'hypermarché se réunissent autour d'une centrale d'achat, lorsque nos hôpitaux réalisent en leurs noms propres des achats de matériels plus qu'onéreux ?

Pour conclure, cette majoration de la taxe de CMU est totalement inadmissible, nous devrions aujourd'hui disposer d'autres solutions palliatives pour maintenir tant l'équilibre de notre régime de base que celui des organismes complémentaire