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26 / 03 / 2015 | 43 vues
Frédéric Homez / Abonné
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La CGT casse la convention collective de la métallurgie du Jura

La fédération FO de la métallurgie et l’Union des syndicats de la métallurgie FO du département du Jura s’étonnent que la CGT s’oppose, le 23 mars, à la mise en œuvre de la nouvelle convention collective des industries métallurgiques, mécaniques, similaires et connexes du Jura, signée le 10 mars par FO, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC et l’UIMM.

En exerçant son droit d’opposition, la CGT démontre la limite de la représentativité qui, par intérêt d’appareil syndical au détriment de la défense des intérêts des salariés de ce département, prend le risque de ne pas pouvoir faire appliquer les garanties obtenues pour les salariés après pourtant une année âpre de négociations.

La fédération FO de la métallurgie et l’Union des syndicats de la métallurgie FO du Jura rappellent que la nouvelle convention collective départementale du Jura, telle qu’elle avait été négociée, apportait de réelles avancées pour les métallurgistes du département.

Notre fédération avait pris ses responsabilités pour apporter de nombreuses garanties, dont l’amélioration du pouvoir d’achat des salariés concernés qui, dans un contexte économique difficile et une inflation basse, permettait d’augmenter les différents éléments salariaux.

À titre d’exemple, voilà ce qu’apportait cette nouvelle convention :

  • une prime de panier de jour, le montant est en discussion à ce jour (au minimum 2,50 €) ; cette prime se rajoutait à la prime de panier de nuit (6,64 €). Donc, les salariés travaillant en 3x8 allaient toucher les 2 primes et pour les autres, c’était une avancée salariale sans précédent ;
  • un régime de prévoyance complémentaire pour tous les métallos du Jura ;
  • des congés pour événements familiaux supplémentaires.


Les métallos du département du Jura, avec le droit d’opposition de la CGT, ne verront donc pas les nouvelles garanties s’appliquer. De plus, ce qui paraît incroyable dans le courrier expliquant son recours, la CGT fait référence à la convention collective de 1994 dont la CGT n’est pas signataire. Il est toujours facile de critiquer et de contester des garanties dont la CGT n’est pas à l’origine.

Pour FO métaux, les salariés du département ne seront pas dupes et sauront, à l’avenir, pour les élections professionnelles dans les entreprises du département, se souvenir du jusqu’au-boutisme de la CGT.

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