Les interrogations sur l’avenir du syndicalisme s’inscrivent dans une sortie du paradigme de « la crise » du syndicalisme longtemps évoqué dans les années 1990 et 2000 pour entrer dans une caractérisation plus structurelle et continue d’a-syndicalisation d’une large partie du monde du travail. Ni le « participationnisme » de la CFDT ni la stratégie des manifestations à répétition de la CGT n’ont amélioré le rapport des forces. Tout le monde s’est affaibli et ce n’est pas la course dérisoire à la « première place » dans les scrutins de représentativité qui masquera ce fait. Voici quelques réflexions sur les enjeux contemporains du syndicalisme (...)
L’importance accordée au dialogue social fait partie du discours de nos gouvernements successifs. La préparation de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a donné lieu à une juxtaposition de formes hétérogènes de concertation et de négociation. Le gouvernement a fait connaître les enseignements qu’il tirait des résultats de ces procédures.
Depuis les années 1980, dans la quasi-totalité des pays occidentaux, on assiste à un affaiblissement du syndicalisme, marqué notamment par le déclin du taux de syndicalisation (Pernot, 2014).
Le dernier numéro de la Chronique internationale de l’IRES vient de paraître. Il propose un dossier sur les réformes structurelles du marché du travail engagées par des pays de l’OCDE.
Face à la baisse des subventions ministérielles et à la fin des mises à disposition, l’IRES demande à bénéficier d’une enveloppe d’au moins 800 000 € prélevée sur le fonds paritaire de financement des organisations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés, instauré par la loi du 5 mars 2014 (contribution de 0,016 % de la masse s