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13 / 10 / 2008 | 20 vues
Serge Gonnelaz / Membre
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Inscrit(e) le 20 / 02 / 2008

Remise à plat du temps de travail chez Valeo EEM

La Direction de l’entreprise Valeo EEM s’apprête à démanteler l’accord sur  l’aménagement et la réduction du temps de travail. Elle souhaite nous « voler » 5 jours de RTT (sur 15) réduire les pauses de 15 minutes par jour et faire entrer 80% des heures de DIF dans le plan de formation de l’entreprise. 

Jeudi 16 et vendredi 17 octobre se tiendrons les CCE et CE extraordinaires sur les sites de Créteil (93) et de L’Isle d’Abeau (38) pour entériner la dénonciation des accords en vigueurs.

Aller vite

Courant juillet 2008, Monsieur Francisco Moreno - Ortega, Directeur de la Division Démarreurs de l’entreprise Valeo (Sites de L’Isle d’Abeau en Isère et Czechowice en Pologne) annonce en Comité d’établissement son désir de mettre « dans la valise » de quoi aller négocier, à la direction du Groupe Valeo, un investissement important pour l’avenir de du site Isèrois. Il faut faire vite sans quoi nous n’aurons pas l’investissement !

Précision importante du Directeur, ce projet on le mène ensemble et on ne le fera que si tous les syndicats y adhèrent, sinon, on annule tout. C’est en ces termes que se résume la négociation engagée entre les partenaires sociaux (CFDT – CGT – CFE/CGC - FO) et le Direction de l’établissement Isèrois. Tout doit être bouclé avant le départ en congé, c'est-à-dire fin juillet 2008. La date fatidique arrive, mais tous les partenaires sociaux préfèrent attendre le retour des congés pour reprendre la discussion. Le projet n’est pas abandonné par la Direction…

Fin août, les hostilités reprennent de plus belle. La Direction demande d’aller très vite sans quoi rien ne se fera sur le site de l’Isle d’Abeau, mais ailleurs… Aucune précision sur cet ailleurs. Il convient de parapher un texte final avant le 10 septembre, date à laquelle, le Directeur doit « monter » au Groupe Valeo présenter « les sacrifices » consentis par les Partenaires sociaux. L’investissement porte sur deux lignes d’alternateurs, il est chiffré à 16M€.

Manque de clarté

Tout porte à croire que les lignes d’alternateurs pourraient rentrer sur le site de l’Isle d’Abeau sans rétrocession d’acquis. La CFDT précise qu’elle a besoin de discuter avec son Inter CFDT Valeo et la FGMM (Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie) avant de prendre sa décision. La CGT refuse le texte. La CFE/CGC et FO paraphent le texte. La CFDT précise qu’elle ne peut pas se réunir avant le 16 septembre et que sa réponse se fera le 17 au soir. La Direction menace d’abandonner le projet. La Section Syndicale CFDT se réunit et décide de signer le texte (qui n’a aucune valeur juridique puisque le Comité d’établissement n’a pas été consulté avant ce protocole d’accord), en précisant que la décision finale sera rendu le 17 septembre et que nous n’hésiterions pas à retirer notre signature si nécessaire. Chose faite le 17 septembre 2008.

A 15 heures 30, par téléphone, le DRH est prévenu que la CFDT se retire provisoirement du projet. Trop de flou, de vide, manque de clarté, la CFDT demande des précisions et des données chiffrées. La Direction se refuse a organiser un Comité d’établissement extraordinaire demandé par la CFDT portant sur une série de 16 questions sensées nous éclairer et nous permettre d’assoire une position franche. Refus catégorique. Pourquoi ?

La Direction nous cache des vérités et tout porte à croire que les lignes d’alternateurs pouraient rentrer sur le site de l’Isle d’Abeau sans rétrocession d’acquis. La CFDT met tout en œuvre pour connaître la vérité dans ce feuilleton au scénario mal ficelé. La CFE/CGC et FO ne l’entendent pas cette oreille, elles relaient le discours de la Direction, alors qu’elles n’ont, comme la CFDT et la CGT, aucune donnée chiffrée.

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