NAO 2026: Le transport sanitaire ne vaut rien pour les employeurs
Dans leur logique destructrice, les Organisations Professionnelles dans toute leur splendeur arrivent les poches vides.
Il est peut-être temps que les OS achètent des actions dans les entreprises de fabrication de mouchoirs en papier vu le discours larmoyant du patronat des entreprises de transports sanitaires.
À l’image des autres secteurs de la CCNTR/AA. (Convention collective nationale des transports routiers et activités auxiliaires du transport)
Ce métier qui assure la continuité des soins, apporte du soutien aux équipes médicales dans des situations parfois critiques, avec compassion et sang-froid.
Des salariés hautement qualifiés (le DEA n’a pas d’égal dans la branche) ne vaudraient pas mieux que le SMIC !
Unanimement, les organisations patronales du secteur se retranchent derrière des prétextes soi-disant économiques dus à un accord qu’elles ont, elles-mêmes signé, de visibilité à long terme pour expliquer qu’elles ne peuvent pas augmenter les salaires de leurs employés.
Ce faisant, deux des trois niveaux de la profession se retrouveront sous le SMIC dès le premier janvier.
Mécaniquement, les entreprises verront leurs allègements de cotisations augmenter.
Il n’y a pas si longtemps, cette profession était en tête de ligne sur la rémunération de ses salariés, elle est devenue la cinquième roue du carrosse.
Faudra-t-il obtenir la NATIONALISATION du secteur des Transports Sanitaires ?
La question se pose effectivement car à chaque NAO, les employeurs du TRS ont comme principal argument : nous ne connaissons pas le Budget de la Sécurité Sociale.
Il est bien loin le temps du COVID, le temps des héros.
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