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15 / 02 / 2021 | 87 vues
Vincent Hernandez / Membre
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Les fédérations syndicales de l’énergie demandent l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie européenne de l'énergie

L’inter-fédérale FNME-CGT, CFE CGC énergies, FCE-CFDT et FO énergie et mines, représentative du secteur énergétique français des industries électrique et gazière, s’est associée au courrier qui vient d’être adressé à la Présidente de la Commission européenne par les organisations syndicales de plusieurs pays européens. Dans ce courrier, ces syndicats lui demandent d’inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie(*)  européenne.
 

Convaincue que l’électricité est le premier vecteur d’une société européenne bas carbone, socialement responsable, guidée par l’impératif industriel, souveraine et inclusive, l’interfédérale considère que l’Union européenne ne doit se priver d’aucune des solutions bas carbone si elle veut atteindre son objectif de neutralité climatique et assurer la réussite du « green deal » porté par la Commission.

Une fois mise en place, la taxonomie permettra d’identifier les secteurs d’activités qui contribuent durablement à l’atteinte des objectifs climatiques de l’Europe. Elle conditionnera l’accès aux financements donc les investissements pour de nombreuses années. Dès lors, puisque le nucléaire est une énergie stable, pilotable et bas carbone, considérée comme centrale pour limiter le réchauffement climatique par le GIEC, la taxonomie européenne doit impérativement respecter la neutralité technologique en incluant l’énergie nucléaire.
 

L’inter-fédérale soutient d’autant plus cette inclusion du nucléaire dans la taxonomie que le dernier rapport de France Stratégie démontre l’importance des moyens pilotables de production d’électricité pour la sûreté et la résilience des systèmes électriques européens. Dès lors, se priver d’une technologie qui fournit actuellement près de la moitié de l’électricité bas carbone de l’Europe et emploie plus d’un million de salariés européens serait incompréhensible et irresponsable.
 

Enfin, l’inter-fédérale rappelle que les traités européens stipulent que l'offre énergétique relève de la compétence des États membres, qui ont tous leur propre contexte géographique, historique et industriel et doivent alors pouvoir déterminer la palette d’outils carbone adaptée à leur contexte et faire leurs propres choix technologiques.
 

En faisant de la neutralité technologique bas carbone la colonne vertébrale de la taxonomie, celle-ci participera efficacement aux objectifs européens de sécurité énergétique, de relance économique, de relocalisation industrielle, de souveraineté énergétique et industrielle et contribuera à l‘atteinte des objectifs climatiques de l’Europe de manière socialement juste et durable.

 

(*) https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Taxonomie.

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Le 10 février, le personnel s’est encore fortement mobilisé pour la défense du secteur de l’énergie, contre Hercule et contre le plan CLAMADIEU.

 

Au même moment le président LEVY, puis le ministre de l’Économie et des Finances étaient auditionnés par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Aux interrogations des députés, chacun a porté des discours se voulant rassurants, offensifs sur certains points et plein de bonnes intentions.

 

Entre justifications simplistes, absence de plan B et exercice de persuasion proche de la manipulation, ces auditions ont conforté nos craintes.

 

Pour FO, la nationalisation du groupe EDF est la seule solution acceptable, en lui donnant un statut d’EPIC lui permettant de faire face aux investissements colossaux que nécessite la décarbonation de l’énergie pour lutter contre le réchauffement climatique.

 

L’indépendance énergétique de la France, la sécurité d’approvisionnement en électricité pour l’ensemble du pays et de nos concitoyens, la péréquation tarifaire pour l’électricité ne sont pas des concepts, mais sont des valeurs républicaines d’égalité, de solidarité et d’unité nationale.

L’intersyndicale CGT — CFE CGC — CFDT — FO demande au président de la République la création d’une commission sur l’avenir d’EDF.

Mobilisées aux côtés des salariés pour refuser le projet Hercule et réclamer un véritable débat sur l’avenir du Groupe EDF, l’intersyndicale composée des quatre fédérations syndicales représentatives CGT – CFE-CGC – CFDT – FO des Industries Électriques et Gazières a écrit au Président de la République pour lui demander de créer une commission sur l’avenir d’EDF et d’enfin la recevoir.

En la plaçant sous l’égide du Haut-Commissariat au Plan, cette commission pourra associer l’État, la direction de l’entreprise, les organisations syndicales et des représentants de la Nation, et aura tous les moyens nécessaires dont ceux de s’appuyer sur des expertises telles que celles de France Stratégie, du Secrétariat Général aux Affaires Européennes, du Conseil Économique, Social et Environnemental voire de la Caisse des Dépôts, et aura pour objectif de remettre ses recommandations avant l’été.

Les fédérations syndicales de l’énergie demandent au président de la République de s’engager résolument pour inclure le nucléaire dans la taxonomie européenne

L’interfédérale FNME-CGT, CFE CGC Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines, représentative du secteur énergétique français des Industries Électriques et Gazières, vient de demander au président de la République de s’engager pour éviter l’exclusion du nucléaire de la taxonomie européenne, décision qui aurait des conséquences très négatives pour l’industrie française et les engagements climatiques français et européens.

C’est en défendant la neutralité technologique bas carbone de la taxonomie et donc l’inclusion du nucléaire que la France apportera sa pierre à d’édifice d’un projet européen climatiquement responsable qui fait de la sécurité énergétique, de la relance économique, de l’ambition sociale et de la relocalisation industrielle ses priorités, tout en préservant son autonomie stratégique en matière énergétique et industrielle