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24 / 09 / 2018 | 26 vues
Sébastien Busiris / Membre
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Un accord mondial signé entre UNI et le groupe Partouche

Notre fédération se félicite de la signature la semaine dernière d’un accord mondial sur l’industrie des jeux d’argent et plus spécifiquement pour les casinos, entre le groupe Partouche et UNI.

Par cet accord mondial, les parties souhaitent renforcer leur dialogue sur les droits humains et les droits fondamentaux du travail, notamment pour tout ce qui concerne le droit à la liberté syndicale et la négociation collective.

Le groupe Partouche s’engage à ce que les critères énoncés dans le présent accord soient respectés par ses filiales et partagés par ses partenaires commerciaux...

Il confirme ainsi son engagement:
  • à respecter les principes directeurs des Nations-Unies relatifs aux entreprises et aux Droits de l'Homme ;
  • à éviter de porter atteinte aux droits humains ;
  • à remédier aux éventuels effets néfastes de ses activités et de ses métiers sur les droits humains, y compris par la mise en œuvre des mesures appropriées pour les prévenir, les atténuer et, le cas échéant, les réparer, selon les orientations données par les principes directeurs des Nations-Unies relatifs aux Droits de l'Homme (mise en œuvre du cadre de référence « protéger, respecter et réparer » proposé par le Professeur John Ruggie, applicable aux entreprises) ;
  • à respecter la Déclaration de l'Organisation Internationale du Travail sur les principes et droits fondamentaux au travail, notamment sur la liberté syndicale, notamment le droit de tous les salariés à s'organiser, à être membres d'un syndicat et à entreprendre des négociations collectives ; les conventions fondamentales de l‘OIT sont les suivantes:
    • la convention (n° 87) concernant la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948,
    • la convention (n° 98) sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949 ;
    • la convention (n° 29) concernant le travail forcé, 1930,
    • la convention (n° 105) sur l'abolition du travail forcé, 1957,
    • la convention (n° 138) concernant l'âge minimum, 1973,
    • la convention (n° 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999 ; 1-),
    • la convention (n° 100) sur l‘égalité de rémunération, 1951,
    • la convention (n° 111) concernant la discrimination en matière d'emploi et de profession, 1958. 2 ;
  • à confirmer son adhésion aux principes directeurs de l’0CDE, destinés aux entreprises multinationales ;
  • à respecter toutes les lois sur l'emploi, les conventions collectives, les réglementations en matière de santé et de sécurité au niveau national ainsi que les lois applicables et les droits humains internationalement reconnus, sur tous les marchés sur lesquels le groupe Partouche est actif ;
  • à assurer des conditions d’emploi et de travail dignes et équitables dans l'ensemble du groupe Partouche;
  • à n'opérer aucune discrimination dans ses relations de travail notamment, à recruter hommes et femmes en fonction de leurs compétences spécifiques, et à traiter chacun avec dignité, de manière non-discriminatoire, au regard de l'âge, de l’origine sociale, de la situation familiale, du sexe, de l’orientation sexuelle, du handicap, des opinions politiques, syndicales ou religieuses et de l’appartenance réelle ou supposée ou non-appartenance à un groupe ethnique ou à une nation conformément à la convention n° 111 de l'OIT.
Cet accord a également deux volets d'importance sur le droit syndical et les conditions de travail.

Il est signé pour une période de trois ans et une commission de suivi chargée de la mise en œuvre de l’accord se réunira une fois par année pour discuter des progrès réalisés dans le cadre du présent accord ainsi que de son application.

En tant qu’affilié UNI et assumant la vice-présidence d’UNI Europa Gaming, notre fédération a, pendant plusieurs mois, largement contribué à la faisabilité de ce texte qui partage une vision humaniste et constructive des relations sociales fondée sur le dialogue et la négociation.

Notre fédération entend bien continuer à s'impliquer encore davantage au sein d’UNI, dans les secteurs dont nous avons la charge, pour que les travailleurs du monde entier accèdent à une émancipation sociale, qui leur permettra de bâtir un modèle social protecteur et pérenne.
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