Participatif
ACCÈS PUBLIC
27 / 12 / 2018 | 13 vues
Vincent Hernandez / Membre
Articles : 108
Inscrit(e) le 16 / 10 / 2012

Régression des droits familiaux dans la branche de l'énergie

Ces dernières semaines, le Conseil supérieur de l’énergie (CSE) a soumis à ses membres de formaliser dans le statut des industries électrique et gazière (IÉG) la régression sociale de l’accord sur les droits familiaux.

Comment en est-on arrivé là ?
Acte I.
 Signature le 15 décembre 2017 par des organisations syndicales d’un nouvel accord avec les employeurs des IÉG sur les droits familiaux.
 
Notre fédération n’est pas signataire de cet accord car il réduit les droits des salariés et des pensionnés.


Acte II. Par conséquent, le 24 octobre 2018, la commission nationale supérieure du personnel (CNSP) a approuvé l’évolution de ces droits à l’ensemble des salariés des IÉG.

Acte III. La régression sociale de l’accord (validé par la CSNP) a été inscrite à l’ordre du jour du CSE du 18 décembre afin de modifier notre statut des IÉG par décret ministériel.

La délégation de notre fédération en CSE s’est battue jusqu’au bout pour défendre le maintien des droits des salariés et des pensionnés.

Ainsi, nous avons présenté deux amendements dans lesquels nous demandions le maintien des dispositions statutaires existantes :
  • 6 jours de congés et pas 5 pour le mariage et le PACS ;
  • 2 jours de congés et pas 1 pour le mariage et le PACS d’un enfant ;
  • 2 mois de salaire et pas 1 pour le mariage/PACS ;
  • 1,5 mois de salaire et pas 1 pour les naissances ou adoptions des 2e et 3e enfants ;
  • 2 mois de salaire et pas 1 pour les naissances ou adoptions du 4e enfant et des suivants.
Finalement, la régression de tous ces droits a été approuvée par l’ensemble des membres du CSE (gouvernement, employeurs et organisations syndicales), sauf par la délégation FO.

Notre statut des IÉG sera donc modifié. Chacun appréciera...
Pas encore de commentaires