Le corpus de ce numéro de La Nouvelle Revue du Travail demande comment les résistances « inorganisées » au travail se substituent, s’allient, se complètent ou préparent des protestations collectives mieux connues car traditionnelles. Pour ce faire, les articles portent sur les possibilités et les contraintes en fonction desquelles les résistances individuelles et collectives au travail se développent dans des mondes du travail situés à distance plus ou moins importante des grandes organisations privées ou publiques ayant formé et formant encore le contexte d’action et la base sociale du mouvement syndical.

Les terrains d’analyse se diversifient pour traiter des petites ou des très petites entreprises (bâtiment, coiffure etc.), des firmes de la nouvelle économie (start-ups et chauffeurs de VTC) ou des employés de maison.