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24 / 07 / 2023 | 100 vues
Frédéric Homez / Abonné
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Salaires minima hiérarchiques, protection sociale, conditions et qualité de vie au travail : Signature de trois avenants à la Convention Collective Nationale de la Métallurgie

Suite à la négociation paritaire de la Métallurgie de la semaine dernière  et dans le cadre de la nouvelle convention collective nationale de la métallurgie (CCNM), FO Métaux a signé trois avenants, dontu n comprenant plusieurs dispositions dont la future grille nationale annuelle des salaires minima hiérarchiques (SMH) que nous avions négociée en fin d’année 2021 pour une application prévue au 1er janvier 2024 et deux avec des modifications techniques relatives à la protection sociale et la santé, sécurité, conditions et qualité de vie au travail,

Salaires minima hiérarchiques

 

Conformément aux engagements pris lors de l’élaboration de cette grille des SMH, nous l’avons renégociée et, en fonction de l’évolution de l’inflation et des différentes revalorisations du Smic, nous avons obtenu à nouveau une augmentation conséquente de cette grille : + 11,74 % pour la lettre A (classe d’emploi 1) 19 420 euros à 21 700 euros ; + 7,38 % pour la lettre F (classe d’emploi 11) 32 500 euros à 34 900 euros et + 5,42 % pour la lettre I (classe d’emploi 18) 64 500 euros à 68 000 euros.

 

A cette grille pour une durée hebdomadaire de travail effectif de 35 heures, sur la base mensualisée de 151,66 heures s’ajoutent, pour les salariés en forfait, l’application des + 15 % pour les forfaits heures et 30 % pour les forfaits jours. Pour les salariés débutants relevant du groupe d’emploi F, avant de rejoindre le niveau de la grille des SMH, une période transitoire est définie avec une majoration de 5 % ou 8 % pour respectivement 2 ou 4 ans d’expérience professionnelle.

 

Point important : cette grille sera dès la lettre A (classe d’emploi 1) au-dessus du Smic annuel actuel (20 966,40 euros) pour un montant de 733,60 euros. En cas d’une potentielle revalorisation du Smic en octobre 2023 et janvier 2024, et selon les différentes estimations possibles de 1,8 % ou de 2,5 %, nous serions toujours au-dessus pour un montant de 355,84 euros ou de 209,44 euros, ce qui est conforme à l’engagement pris par l’UIMM en 2021 lorsqu’elle avait répondu à la revendication de FO Métaux d’une grille décollée du Smic à la première lettre et classe d’emploi.
 

Ce qui démontre notre attachement à l’attractivité de la branche de la métallurgie qui connait dans certains secteurs une pénurie de main-d’œuvre en fonction des métiers et d’emplois non pourvus.

 

La nouvelle grille nationale des SMH, au regard de la nouvelle classification qui doit se mettre en place au 1er janvier 2024, va permettre aux salariés et entreprises de mieux déployer les dispositions de la nouvelle convention collective nationale de la métallurgie.

 

Conformément au mandat de notre CA Fédérale, nous avons réussi, dans le cadre de cette grille des SMH au 1er janvier 2024, à faire reculer l’UIMM sur sa prétention particulière à vouloir augmenter la limite de l’effectif de 150 salariés à 250 salariés pour certaines entreprises prévoyant un délai supplémentaire dans l’application et la mise en place de la nouvelle grille au-delà de 2024.


De ce fait, cet avenant a été signé par l’UIMM, FO et la CFE-CGC. La CFDT n’a pas signé en séance, mais elle a donné un avis favorable, sous réserve de l’accord de ses instances d’ici le 12 septembre. L’UIMM laisse la possibilité de signer cet avenant jusqu’au 12 septembre. La CGT ne sera pas signataire de ces trois avenants


Celui relatif à la protection sociale, et celui relatif à la santé, sécurité, conditions et qualité de vie au travail ont été signés ce jour par l’UIMM, FO, la CFE-CGC et la CFDT.

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