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08 / 09 / 2021 | 231 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Comprendre les facteurs de variabilité du rapport au travail en lien avec la crise sanitaire

La pandémie a-t-elle bouleversé le rapport au travail ? Répondre à cette question par l'affirmative semble être une évidence et beaucoup ont déjà fait part de leurs analyses ou de réflexions prospectives sur le sujet. Nous avons noté les observations formulées par le Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) (1) avec intérêt, lequel s'est penché sur le sujet et a rendu ses observations publiques avant l'été.

 

À partir d’une analyse statistique des données de l’observatoire Evrest et d’une recherche qualitative menée sur le vécu du premier confinement pour des familles, le dernier numéro de Connaissance de l’emploi cherche ainsi à mieux comprendre les facteurs de variabilité du rapport au travail en lien avec la crise sanitaire traversée. Cette étude montre évidemment des effets inégaux et contrastés, notamment selon le genre et de la classe sociale des salariés.

 

Principaux points à retenir

  • 1 salarié sur 10 seulement déclare que son travail a perdu de son sens.
  • 6 salariés sur 10 déclarent que leur travail n’a ni perdu de son sens, ni gagné en intérêt.
  • 3 salariés sur 10 déclarent que leur travail a gagné en intérêt.
     

(1) Le 1er octobre 2016, le Centre d'études de l'emploi (CEE) est devenu le Centre d'études de l'emploi et du travail (CEET) au sein du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM).

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