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19 / 03 / 2021 | 156 vues
Paul Ribeiro / Membre
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Liberty Steel : l'emploi à la merci de la finance

Après le dépôt de bilan de la société britannique Greensill, les 450 salariés de l'entreprise Liberty Steel d'Hayange (Moselle) et ceux d’Ascoval, à Saint-Saulve (Nord) ont toutes les raisons d’être inquiets. Ce prêteur finance le groupe GFG Alliance (qui possède le site Liberty steel d'Hayange) et ses difficultés pourraient entraîner de lourdes conséquences pour les métallos, y compris au sein d’entités non citées à ce jour.

 

Un sauvetage par une société américaine est en discussion mais ne concernerait pas les prêts accordés à GFG qui pourrait donc faire les frais de ce dépôt de bilan et souhaiter vendre ses actifs, dont l’usine France Rail à Hayange et l’aciérie d’Ascoval, qui travaillent ensemble à la production de « rails verts ».

 

Bercy a fait savoir que l’État sera « derrière les salariés » de Hayange et d’Ascoval. « S’il y a des difficultés financières, l’État saura faire le pont et trouver des solutions alternatives », a insisté le ministre. Au-delà de ce soutien sur lequel notre organisation sera aussi vigilante qu’intransigeante, il est également impératif d'enfin trouver des solutions pérennes, tant au plan industriel qu'au plan social, pour ces deux sites d’excellence, par ailleurs devenus acteurs de premier plan dans la transition environnementale de l’industrie. Pour notre organisation syndicale, il ne faut pas non plus exclure le recours à une nationalisation provisoire.

 

Notre fédération se tiendra aux côtés des métallos dans la tourmente et agit déjà aux plus hauts niveaux de l’État pour que le dossier n’en reste pas aux effets d’annonces et que les salariés d’Hayange et de Saint-Saulve, épuisés par les multiples rachats dont leurs sites ont fait l’objet, puissent enfin travailler avec l’assurance d’un futur plus serein.

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