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20 / 10 / 2020 | 255 vues
Jean Meyronneinc / Abonné
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Les finances publiques supporteront 80 % des suppressions d’emplois de la fonction publique d’État

Les informations sur la préparation du budget de 2021 se précisent et confirment malheureusement les inquiétudes que les agents des finances publiques pouvaient avoir sur le sort qui allait de nouveau leur être réservé.


Alors que l'on assiste à des suppressions massives d'emplois dans ces services depuis des années, la tendance n'a fait que se poursuivre et s'accélérer dans le budget de l'an prochain. C'est bien la Direction générale des finances publiques qui supportera pour l’essentiel les suppressions d’emplois envisagées (plus de 80 % du total de la fonction publique), soit  1 800 ETP (équivalents temps plein), après environ1 500 ETP en 2020.


En fait, on se situe bien dans l'objectif affiché d' une baisse de l'ordre de 10 000 emplois dans les services relevant de Bercy sur ce quinquennat, avec évidemment la plus grande part à la DGFIP.
 

Selon les organisations syndicales, la diminution totale du nombre d’agents sur la période du 1er janvier 2004 à fin 2020 devrait dépasser les 40 000 en fin d'année 2020 et les effectifs de la DGFIP devraient passer sous la barre symbolique des 100 000 ETP. 
 

Cette situation rappelle à une boutade lancée il y a quelques années par l'un de nos responsables syndicaux de Bercy qui mettait déjà en garde sur ce qu'il appelait « la théorie de la queue de cheval ». Pour lui, on pouvait toujours régulièrement enlever quelques crins à une queue de cheval mais toute la question était de savoir combien on pouvait en enlever pour qu'elle continue de ressembler à une queue de cheval...

Au regard de la politique suivie en matière de suppressions d'emplois ces dernières années, de fermetures de postes en milieu rural, de réorganisations ou de suppressions de missions, la question se pose à l'évidence plus que jamais !

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