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04 / 02 / 2013 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Air France : « L’accord sur le temps de travail était le prix à payer » pour atteindre les gains de productivité

La CFE-CGC d’Air France justifie sa signature, avec la CFDT et l’Unsa, de l’accord sur le temps de travail qui s’inscrit dans le cadre du plan Transform 2015 prévoyant 20 % de gains de productivité et garantissant emplois et rémunérations jusqu’à fin décembre 2004. « ll fallait réduire certains de nos avantages acquis. Il n’est réjouissant pour personne de devoir constater qu’il va perdre des jours de RTT, de CJT, des jours de basse activité ou de devoir justifier d’une absence pour son enfant malade dès la deuxième fois dans l’année. Est-ce que cet effort n’est pas minime quant à l’engagement écrit de la direction à garantir nos emplois et nos rémunérations ? », lance le syndicat qui estime que « le syndicalisme doit être au service exclusif des salariés et pas, la courroie de transmission des messages de groupuscules politiques qui veulent seulement l’annonce du grand soir ». Et la CGE-CGC de rappeler l’histoire d’Alitalia, « morte du jusqu’au-boutisme de ses syndicats qui n’ont jamais accepté la moindre remise en cause de leurs avantages acquis. Les salariés ont tous été licenciés avec tous leurs congés préservés, leurs rémunérations intactes ».
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