Que dire de cette année, sinon respect et merci aux gens qui, pendant tous ces mois, ont continué de ramasser les poubelles, de nettoyer les bureaux, de conduire les enfants à l’école et les travailleurs sur leur lieu de travail, de remplir les rayons de nos aliments préférés, de nous fournir des soins, du réconfort physique et mental etc.
 

Lorsque nous plaidons pour un changement de paradigme, il se situe d’une part vis-à-vis de ces métiers souvent déconsidérés, toujours plus féminisés et certainement mal-rémunérés. L’ensemble de ces fonctions du CARE (ceux qui prennent soin de nous, de notre santé, de notre hygiène, de nos enfants et de notre capacité à être mobiles) sont sortis de l’ombre sans aucune garantie d’améliorer leurs situations. Sans parler de la culture que nous avons renvoyée sans autre forme de procès au rang de fonction non-essentielle...
 

D’autre part et avec un regard optimiste, cette pandémie nous a démontré notre capacité à nous ré-inventer, à modifier nos modes de vie, de travail et de consommation, ouvrant la voie à l’indispensable transition économique et sociale que les crises climatique, financière et maintenant sanitaire nous imposent. Mais ces changements ne s’ancreront solidement que si nous prenons le temps d’en mesurer les conséquences et de les adapter pour le mieux-être de tous. Un beau programme en perspective !

Pour La Solidarité (PLS) s’inscrit pleinement dans cette indispensable réflexion et « transitionne » aussi. Pas sur ses fondamentaux mais dans sa façon de rendre l’action qui transforme possible. Nous vous présentons notre nouveau fil rouge : comprendre, relier et accompagner pour agir.

Suivez le fil.

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