Organisations
Neo Sécurité : 5 000 emplois en suspens
La fédération Force Ouvrière de l'équipement, de l'environnement, des transports et des services (FEETS FO) a pris connaissance par voie de presse, comme les 5 000 salariés de l'entreprise Néo Sécurité et leurs représentants, des déclarations du PDG de cette entreprise annonçant un trou de trésorerie de 15 millions d'euros. L'après-midi du 20 avril 2012, les délégués syndicaux centraux étaient informés qu'un moratoire de 10 millions d'euros auprès de l'URSSAF avait été demandé par la direction.
Quatre mois après la mise en place d'un premier plan d'apurement de passif par le tribunal de commerce de Paris d'un montant de 40 millions d'euros sur 8 ans, un trou de 25 millions d'euros persiste.
En totalisant les pertes, 80 millions d'euros jusqu'à ce jour et le trou de 25 millions d'euros intervenu depuis, ce serait au total 105 millions d'euros perdus en trois ans par une entreprise dont le chiffre d'affaires avoisinait les 225 millions d'euros en 2010 et certainement réduit à proportion de la suppression d'effectifs en 2011.
De plus, le plan d'apurement des dettes a déjà entraîné la suppression de 3 000 emplois sur les 8 000 emplois d'origine et la vente de plusieurs sociétés et activités au sein du groupe Néo Sécurité.
Aujourd'hui, de nombreux salariés n'ont pas perçus la totalité de leurs salaires et tous s'interrogent sur la viabilité immédiate de l'entreprise et leur devenir.
La FEETS FO avec ses représentants, ses syndicats et sections, exige la réunion immédiate des comités d'établissement pour engager les expertises comptables nécessaires et juger sur pièces.
Quelle que soit l'issue, la FEETS FO rappelle que l'activité développée par Néo Sécurité est constituée à plus de 80 % de main d'œuvre et que les missions de prévention et de sécurité réalisées aujourd'hui devront l'être demain. À ce titre, la FEETS FO exige que tous les emplois soient maintenus dans les mêmes conditions de rémunération et de travail. Aucun salarié ne doit subir les conséquences de cette gestion dont chacun peut s'interroger sur sa finalité.
Quatre mois après la mise en place d'un premier plan d'apurement de passif par le tribunal de commerce de Paris d'un montant de 40 millions d'euros sur 8 ans, un trou de 25 millions d'euros persiste.
- À cette heure, la FEETS FO tient à rappeler que les institutions représentatives du personnel ne sont toujours pas installées. Les élections des comités d'établissement se sont tenues le 15 mars 2012 mais n'ont pas été réunies et cette absence de comités perdure depuis le 1er janvier 2011. Ainsi, les salariés et leurs représentants n'ont toujours pas accès aux comptes. En l'état, les annonces faites par la direction ne peuvent être vérifiées et le doute subsiste tant sur la réalité des chiffres que sur les raisons de ces pertes abyssales.
En totalisant les pertes, 80 millions d'euros jusqu'à ce jour et le trou de 25 millions d'euros intervenu depuis, ce serait au total 105 millions d'euros perdus en trois ans par une entreprise dont le chiffre d'affaires avoisinait les 225 millions d'euros en 2010 et certainement réduit à proportion de la suppression d'effectifs en 2011.
De plus, le plan d'apurement des dettes a déjà entraîné la suppression de 3 000 emplois sur les 8 000 emplois d'origine et la vente de plusieurs sociétés et activités au sein du groupe Néo Sécurité.
Aujourd'hui, de nombreux salariés n'ont pas perçus la totalité de leurs salaires et tous s'interrogent sur la viabilité immédiate de l'entreprise et leur devenir.
La FEETS FO avec ses représentants, ses syndicats et sections, exige la réunion immédiate des comités d'établissement pour engager les expertises comptables nécessaires et juger sur pièces.
Quelle que soit l'issue, la FEETS FO rappelle que l'activité développée par Néo Sécurité est constituée à plus de 80 % de main d'œuvre et que les missions de prévention et de sécurité réalisées aujourd'hui devront l'être demain. À ce titre, la FEETS FO exige que tous les emplois soient maintenus dans les mêmes conditions de rémunération et de travail. Aucun salarié ne doit subir les conséquences de cette gestion dont chacun peut s'interroger sur sa finalité.
Afficher les commentaires
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’INTERSYNDICALE DE NÉO SÉCURITÉ D