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02 / 05 / 2019 | 67 vues
Michel Berry / Abonné
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De « l'acceptabilité sociale » des grands projets

C'est la question sur laquelle se sont penchés Simon Gourdin et Simon Matet, ingénieurs des mines ces derniers mois... Ils livrent leurs observations et réflexions dans le dernier numéro de La Gazette de la Société et des Techniques (publication des Annales des Mines).
 

Pourquoi certains projets sont-ils menés à bien sans encombre quand d’autres font face à des oppositions politiques, judiciaires, voire physiques, inextricables et parfois violentes ?
 

Peut-on encore investir dans des infrastructures en France ?
 

Notre-Dame-des-Landes, le barrage de Sivens, le plateau survolté, Cigéo… L’actualité regorge d’oppositions véhémentes à des projets de toutes les tailles, dans tous les domaines. « En France, on ne peut plus rien construire et on ne peut plus rien fermer », peut-on entendre chez certains industriels.
 

Quelle réalité derrière ces discours alarmistes ?
 

Malgré un projet éminemment désirable et objectivement bénéfique pour le plus grand nombre, comment mener les travaux et des études préparatoires jusqu’à la mise en service, sans opposition violente ni blocage ? Est-ce seulement possible, dans le contexte actuel de notre pays ?
 

Ils se sont donc mis en quête de tels projets, aussi simples que possibles, afin de tenter de mettre au jour de bonnes pratiques qui permettraient de mener un projet à son terme d’une main sûre.
 

Ils ont tenté de développer un petit précis de sécurité routière des grands projets, à travers une grille d'analyse imagée :
 

  • ne pas prendre la route lorsque l’on n’est pas en état (le projet est-il « zadifiable » ? Quelles seront a priori les réactions locales et nationales au projet ? Quels conséquences pour quelles populations etc. ?) ;
  • conduire prudemment ;
  • éviter la tentation du raccourci.
     

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