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29 / 09 / 2012 | 3 vues
Thierry Segard / Membre
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Jon Hunstman, le père fondateur, en visite à Calais

Ce 27 septembre 2012, nous avons eu la surprise d'accueillir le père fondateur de la société Hunstman, société mère de Tioxide.

Cette rencontre entre cet homme « parti de rien » (il nous a confié être d'origine modeste) et qui est aujourd'hui à la tête de ce qu'on peut bien appeler un empire restera gravée dans les esprits.

La société, malgré les tourmentes de la crise qui s'est durablement installée, se porte très bien nous a-t-il dit, les bénéfices réalisés n'ont jamais été aussi importants.

Je lui ai posé la question que beaucoup de personnes se posent suite à de nombreuses rumeurs relayées sur internet : a-t-il l’intention de vendre sa société ?

  • Il a répondu le plus simplement du monde. Il est très sollicité car son côté philanthropique (il a créé et finance un institut de recherche sur le cancer et a lui-même combattu 4 cancers successifs) suscite bien des interrogations. Pourra-t-il durablement financer sa fondation sans vendre ses actifs ?

Tant qu'il pourra faire autrement, il ne souhaite pas vendre nous a-t-il confié.

Il a plusieurs fois remercié l'ensemble des collaborateurs de la société qu’il juge « excellents » et qui, d'après lui, sont l'essence même de sa réussite.

Jon Huntsman  a visité notre usine de production d’engrais en cours de construction, dont le démarrage est prévu en début 2013. Il s’est félicité de pouvoir investir dans ce projet innovant qui doit permettre la pérennité du site de Calais et ses 268 emplois directs.

Au-delà de l'entreprise, ce sympathique papi (il a 56 petits enfants !) s’est longuement attardé sur la « famille » : selon lui, un salarié heureux dans sa vie personnelle est gage de réussite professionnelle et ça, c’est bon pour les affaires…

  • En fin de visite, il s’est même permis de plaisanter en prenant à contre-pied notre PDG John Dimas, « qui n’en menait pas large », en donnant congé au personnel pour le reste de la journée, les salariés sont toutefois repartis au travail mais complètement regonflés par ce visiteur charismatique peu commun.
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