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29 / 11 / 2010 | 9 vues
Alain Poulet / Membre
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Management à la Sécurité sociale : pas belle, la vie ? Pas pour tout le monde...

Nous constatons avec effarement et indignation que certaines directions d’organismes de Sécurité sociale se comportent de façon inadmissible, voire dangereuse, avec certains de leurs agents, ainsi qu’avec les organisations syndicales qui n’ont pas l’heur de leur plaire.

C’est alors un déluge d’ordres et de contre-ordres distribués à la hussarde ; le choix délibéré d’une politique d’affrontement, de mauvaise foi et de désespérance ; un fonctionnement basé sur la peur, la force, l’intimidation et le stress.

Mesures disciplinaires à la chaîne, entretiens dignes d’interrogatoires, mises en difficulté intentionnelles, objectifs imprécis ou intenables, mobilité forcée, discriminations syndicales, accusations infondées, commentaires désobligeants, attitude méprisante, mise à l’écart, harcèlement constant… Tout y passe. La panoplie est malheureusement vaste et les esprits imaginatifs.

On pourrait raisonnablement penser qu’une direction déjà contrainte par son contrat pluriannuel de gestion « peau de chagrin » et ses marges de manœuvre confidentielles chercherait plutôt à développer un climat de confiance propice à la motivation, de façon à utiliser au mieux les forces de son organisme.

Et bien non, il apparaît que dans certains cas, c’est absolument le contraire. Plus la démotivation, le stress et la peur gagnent du terrain, plus la direction semble satisfaite d’elle-même. 

Dans quel but ? S’agit-il, pour ces dirigeants-là, de se donner l’illusion de retrouver un pouvoir perdu depuis longtemps en persécutant les autres à l’infini ? Dérangement de l’esprit ? Perversité ? Camouflage de l’incompétence ?

Comme dans toute « bonne » organisation assujettie aux normes certifiées, les conséquences des symptômes délirants des directions concernées devraient être placées sous indicateurs (on a l’habitude) : nombre de mesures disciplinaires, nombre de dépressions nerveuses etc.

Par mesure de bienveillance, les directions non délirantes depuis plus de trois années consécutives pourraient voir leur organisme passer en catégorie « exceptionnelle », dans une limite de quelques organismes par an. Juste reconnaissance de la normalité. Au cas où une direction n’aurait pas obtenu le précieux sésame, en dépit d’une éligibilité renouvelée chaque année pendant 3 ans, il lui serait possible d’adresser un courrier à la Caisse nationale pour demander des explications… À l’image des agents pour les pas de compétence. Alors ? Elle n’est pas belle, la vie ?

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